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Police-Justice

Photos dénudées de Kate: un juge français va enquêter

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Un juge d'instruction français va enquêter sur la publication par le magazine people Closer de photos du prince William et de son épouse Kate Middleton, des scènes où la princesse apparaît dénudée et qui ont provoqué la colère de la famille royale.

La publication par Closer de photos du prince William et de son épouse Kate Middleton durant leurs vacances dans le sud de la France, fait l'objet d'une information judiciaire menée par un juge d'instruction.
Cette enquête aura notamment pour objet d'identifier l'auteur de ces clichés pris au téléobjectif, qui montraient Kate seins nus lors des vacances du couple sous le soleil de Provence, et sur le balcon d'une propriété privée, à l'heure du bain de soleil.
Les scènes capturées par ce mystérieux paparazzo avaient provoqué la colère de la famille royale et une vive indignation en Grande-Bretagne.
« Find the rat » [trouvez le rat], avait titré le tabloid britannique The Sun, le 18 septembre dernier.
Le même jour, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) à Paris après la plainte du couple princier pour atteinte à la vie privée.
A l'issue d'une enquête préliminaire, le parquet décide de l'opportunité de désigner ou non un juge d'instruction pour enquêter plus avant, ce que dans ce cas il a fait.

Des photos disséminées en Europe

Dans le volet civil de l'affaire, le juge des référés de Nanterre avait aussi interdit la cession des photographies et demandé à Mondadori, l'éditeur de Closer, de remettre l'intégralité des supports numériques, « sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard ».
Le magazine Closer a restitué le 19 septembre ses supports numériques contenant les photographies de la jeune femme.
Mais ces photos sont parues dans d'autres quotidiens européens, notamment Chi en Italie (qui appartient aussi à Mondadori), le magazine people suédois, Se och Hör, et son équivalent danois Se og Hoer.
Selon le photographe Pascal Rostain, auteur de nombreux scoops, la communauté des paparazzis est convaincue que les images volées de Kate ont été prises par un photographe irlandais vivant dans le sud de la France. Selon lui, elles n'ont pas coûté cher à Closer, qui en a passé commande. Il a toutefois refusé de nommer le photographe.

Closer pourrait invoquer le secret des sourcesw

Selon des spécialistes du droit de la presse, Closer, dont la direction n'a pu être jointe vendredi, pourrait tenter de s'abriter derrière le secret des sources pour refuser de dévoiler l'identité de l'auteur des photos.
Une ligne de défense possible lors de l'information judiciaire diligentée par la justice française au terme d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre le 18 septembre après la plainte du couple princier pour atteinte à la vie privée.
Les investigations sont confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.
Ce volet pénal de la contre-attaque judiciaire du couple « conduira à un procès plus long où des dommages et intérêts seront réclamés », avaient souhaité les services du prince.

La Rédaction avec AFP