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Police-Justice

Perquisitions dans deux cabinets d'avocats dans l'affaire Tapie

Des perquisitions ont été menées dans les cabinets de l'avocat de Bernard Tapie et d'un des défenseurs du Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête. /Phot

Des perquisitions ont été menées dans les cabinets de l'avocat de Bernard Tapie et d'un des défenseurs du Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête. /Phot - -

PARIS (Reuters) - Des perquisitions ont été menées dans les cabinets de l'avocat de Bernard Tapie et d'un des défenseurs du Consortium de...

PARIS (Reuters) - Des perquisitions ont été menées dans les cabinets de l'avocat de Bernard Tapie et d'un des défenseurs du Consortium de réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

Ces perquisitions, liées à l'enquête sur le recours à un arbitrage lors de la vente d'Adidas, ont été menées vendredi dernier, a-t-on précisé, confirmant une information du site d'informations Mediapart.

La brigade financière avait mené la veille des perquisitions aux domiciles de l'homme d'affaires Bernard Tapie et du PDG de France Télécom Stéphane Richard, a-t-on appris de source judiciaire.

Ces investigations font suite à l'enquête sur les conditions dans lesquelles a été réglé, en 2008, le conflit entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais au sujet de la revente de l'équipementier sportif Adidas en 1993.

Le parquet de Paris a ouvert en septembre dernier une information judiciaire pour "usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit" au préjudice du CDR, structure créée en 1995 pour gérer le passif du Crédit lyonnais après sa quasi-faillite.

Cette information judiciaire s'ajoutait à la procédure visant l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde et ouverte l'été 2011 par la Cour de justice de la république (CJR) pour "complicité de détournement de fonds publics et de faux".

Nicolas Bertin, édité par Gérard Bon