Perpignan: "Mon fils était follement amoureux d'elle", assure la mère du suspect

Le petit ami et meurtrier présumé de la jeune Erika, retrouvée égorgée mardi à Perpignan, était très amoureux d'elle, selon la mère du jeune homme interrogée par RTL.

Il a avoué avoir tué Erika mercredi, au cours de sa garde à vue. Le jeune homme suspecté d'avoir égorgé sa compagne à Perpignan a reconnu les faits dans leur intégralité face aux enquêteurs. "Le temps de l'enquête va permettre à permettre à tout le monde de savoir s'il s'agit d'un meurtre ou d'un assassinat," a ainsi déclaré Fabien Large, l'avocat du suspect, mercredi.

"Même moi je lui ai demandé de laisser tomber"

La mère du suspect a assuré au micro de RTL, mercredi soir, que son fils était "follement amoureux" d'Erika, dont il partageait la vie depuis trois ans, tout en reconnaissant que le couple traversait une période difficile, émaillée de nombreuses disputes. "Même moi je lui ai demandé de laisser tomber. Que si ça commençait comme ça, ça finirait mal", a expliqué la mère du suspect. Et d'ajouter: "Maintenant qu'il a fait ça, c'est qu'il était vraiment follement amoureux d'elle".

"Je suis désolée parce que c'est une gamine qui est partie. Ca me fait très mal au cœur parce que je ne peux pas l'accepter, surtout que c'est mon fils qui a fait ça", a-t-elle poursuivi, très émue. "C'est encore plus dur parce que j'ai perdu mon fils. Je pleure pour les deux. Pour cette petite et pour mon fils". 

Une relation conflictuelle 

Selon les premiers éléments de l'enquête, la piste du crime au sein du couple est privilégiée. La victime avait été retrouvée mardi en fin d'après-midi par une patrouille de police, en contrebas d'un ruisseau, dans un parc en périphérie de Perpignan. Agée de 17 ans, la jeune femme a été lardée de coups de couteau au visage, au torse et au cou.

D'après un proche de la jeune fille rencontré par BFMTV, la relation amoureuse entre les deux jeunes était effectivement tendue et conflictuelle, et le jeune homme était connu pour son caractère nerveux. Pour autant, le mobile n'a toujours pas été clairement identifié.

A.S.