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Police-Justice

Péchenard restera à son poste s'il est mis en examen, dit Guéant

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré que Frédéric Péchenard (photo) pourrait rester directeur général de la police nationale même s'il était mis en examen dans une affaire d'espionnage présumé de journaliste. /Photo d'archives/REUTERS/Jacky

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré que Frédéric Péchenard (photo) pourrait rester directeur général de la police nationale même s'il était mis en examen dans une affaire d'espionnage présumé de journaliste. /Photo d'archives/REUTERS/Jacky - -

PARIS (Reuters) - Frédéric Péchenard pourra rester directeur général de la police nationale même s'il est mis en examen dans une affaire...

PARIS (Reuters) - Frédéric Péchenard pourra rester directeur général de la police nationale même s'il est mis en examen dans une affaire d'espionnage présumé de journaliste, a déclaré mercredi Claude Guéant.

Le ministre de l'Intérieur a fait le parallèle avec le chef du renseignement français, Bernard Squarcini, mis en examen dans cette affaire et maintenu à son poste.

"J'aurais la même réponse à l'égard de Frédéric Péchenard que celle que j'apportais à propos de Bernard Squarcini", a dit Claude Guéant sur RTL. "Une mise en examen ne signifie pas une culpabilité."

"Il n'est pas coupable, il est présumé innocent", a poursuivi le ministre de l'Intérieur. "Il peut continuer l'exercice de ses fonctions."

L'opposition, en particulier le candidat socialiste à l'élection présidentielle François Hollande, a demandé la révocation des deux hommes.

Poursuivi pour "atteinte au secret des correspondances, collecte illicite de données et recel de violation du secret professionnel", Bernard Squarcini a reconnu les faits devant deux juges, tout en niant qu'ils constituent une infraction.

Il est mis en cause pour avoir obtenu les factures téléphoniques détaillées d'un reporter du quotidien Le Monde à l'origine d'un article sur la procédure judiciaire visant l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, et mettant en cause Eric Woerth, ministre du Budget puis du Travail aujourd'hui redevenu député.

Frédéric Péchenard a quant à lui admis dans les médias avoir donné l'ordre d'identifier la source du journaliste.

Jean-Baptiste Vey, édité par Patrick Vignal