BFMTV
Police-Justice

Paris: une psychothérapeute étranglée, entre la vie et la mort

-

- - -

Une psychothérapeute a été retrouvée étranglée mercredi dans son cabinet à Paris, son pronostic vital est engagé. Un de ses patients a été placé en garde à vue.

Une psychothérapeute a été retrouvée étranglée mercredi dans son cabinet à Paris et son pronostic vital est engagé alors qu'un de ses patients a été placé en garde à vue, a-t-on appris de source proche de l'enquête, confirmant une information de BFMTV.
La praticienne a été retrouvée avec des traces de strangulation sur le cou par son fils qui a intercepté un patient quittant le cabinet de la spécialiste, situé non loin de la place de Clichy dans le 17e arrondissement, selon cette source.
L'agresseur présumé a été placé en garde à vue à 15 heures dans les locaux du 1er district de police judiciaire. Il ne pouvait pas être auditionné en raison de son état, a précisé une source policière.
Selon cette même source, la psychothérapeute a perdu connaissance quelques minutes après l'agression. Elle a été hospitalisée.
Le fils, qui habite sur les lieux, a entendu du bruit et a trouvé sa mère au sol. Il a retenu le patient et appelé la police qui est venu interpeller le suspect, selon cette source.

Bagarre entre le patient et le fils de la victime

 Selon deux concierges présentes dans la rue au moment des faits et ne souhaitant pas être citées, le fils et le patient se sont battus dans la rue, à une trentaine de mètres de l'immeuble où la psychothérapeute a son cabinet. La police a ensuite arrêté le patient, « un jeune homme brun d'une vingtaine d'années », selon ces concierges interrogées par l'AFP.
Elles ont précisé que la victime, âgée d'une cinquantaine d'années, était « très populaire dans le quartier » et « très aimée ».
Sur la porte d'entrée de son cabinet, situé au 1er étage, un message écrit à la main indiquait mercredi en fin de journée: « Mme D. est absente en raison d'un contretemps », a constaté un journaliste de l'AFP.
D'autres médecins et membres du personnel soignant ont déjà été victimes d'agressions par leurs patients ces dernières années, la plupart dans des hôpitaux.
En décembre 2004, une infirmière et une aide-soignante de l'hôpital psychiatrique de Pau (Pyrénées-Atlantiques) avaient été tuées durant leur nuit de garde à l'arme blanche par un ancien patient de 21 ans souffrant de schizophrénie, suscitant une vive émotion en France.
Plus récemment, deux agents hospitaliers de l'hôpital de Josselin (Morbihan) ont été blessés à l'arme blanche en septembre 2007 par un patient pris d'une crise de démence.

La Rédaction avec AFP