BFMTV
Police-Justice

Nouvelle mise en examen pour Alexandre Guérini

Alexandre Guérini a été mis en examen jeudi pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un délit de trafic d'influence" dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux dans la région marseillaise. Le frère de Jean-Noël Guérini était déjà

Alexandre Guérini a été mis en examen jeudi pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un délit de trafic d'influence" dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux dans la région marseillaise. Le frère de Jean-Noël Guérini était déjà - -

MARSEILLE (Reuters) - Alexandre Guérini a été mis en examen jeudi pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un délit de trafic...

MARSEILLE (Reuters) - Alexandre Guérini a été mis en examen jeudi pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un délit de trafic d'influence" dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux dans la région marseillaise, apprend-on de source judiciaire.

Son frère Jean-Noël Guérini, l'homme fort du Parti socialiste dans les Bouches-du-Rhône, avait déjà été mis en examen pour association de malfaiteurs le 8 septembre dernier par le même juge d'instruction, Charles Duchaine.

Ancien dirigeant de plusieurs sociétés spécialisés dans le traitement des déchets, Alexandre Guérini était déjà mis en examen, notamment pour "abus de biens sociaux, détournement de biens publics, recel de détournement de fonds publics, corruption active et blanchiment".

Il avait été écroué en détention provisoire de décembre 2010 à mai 2011 avant d'être placé sous contrôle judiciaire après le versement d'une caution de 300.000 euros.

Le sénateur et président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, s'était mis en congé du PS après sa mise en examen. La justice s'intéresse aux liens entre les deux hommes.

De source proche de l'enquête, on indique que le président du conseil général aurait notamment toléré les ingérences de son frère dans des affaires relevant de la compétence du département "à des fins de clientélisme servant leurs intérêts communs".

Le juge Duchaine disposerait d'écoutes téléphoniques démontrant qu'Alexandre Guérini a fait, à plusieurs reprises, pression sur des fonctionnaires à des fins personnelles.

Jean-Noël Guérini a conservé son poste de président du Conseil général mais a délégué une partie de ses prérogatives à son premier vice-président.

La cour d'appel d'Aix-en-Provence a également repoussé vendredi dernier la demande de "dépaysement" du dossier déposé par Jean-Noël Guérini.

François Revilla, édité par Yves Clarisse