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Police-Justice

Nouvelle école dégradée par des adolescents en Seine-et-Marne

Vue d'une salle de classe vie à l'école primaire de Saint-Vigor-le-Grand près de Bayeux le 15 mai 2008.

Vue d'une salle de classe vie à l'école primaire de Saint-Vigor-le-Grand près de Bayeux le 15 mai 2008. - Mychèle Daniau - AFP

Trois adolescents ont été mis en examen pour avoir détérioré, dans la nuit du 31 juillet, une école maternelle de la commune de Saint-Augustin.

L'affaire avait fait moins de bruit et pourtant les faits se sont déroulés le même week-end. Trois adolescents ont été mis en examen, ce vendredi, pour intrusion et dégradation, commis dans la nuit du 31 juillet, dans une école maternelle à Saint-Augustin en Seine-et-Marne. Au cœur de l'été, cela fait écho à une affaire similaire dans le même département, à Melun cette fois-ci, le samedi 1er août, impliquant une quinzaine d'enfants de 5 à 13 ans.

Pour l'école de Saint-Augustin, il s'agit de trois adolescents de 15 et 16 ans. Le maire de la petite commune commune de 1.700 habitants, Sébastien Houdayer, a expliqué à nos confères du Parisien, que des enregistrements de vidéosurveillance auraient permis d'établir que les jeunes gens auraient détruit quatre caméras afin de monter sur le toit de l'établissement. Ils se sont ensuite introduits à l'intérieur après avoir cassé un faux plafond. Il y aurait pour "25.000 euros de dégâts", a estimé le parquet de Meaux.

Jusqu'à deux ans et demi de prison

Alerté mardi par des techniciens venus réaliser des travaux dans l'établissement, le maire Les Républicains a déposé plainte pour dégradation d'équipement public, pour le vol d'un rétroprojecteur et d'un poste radio. "Je suis content que les forces de l'ordre aient identifié les auteurs, ainsi les habitants de Saint-Augustin n'auront pas à payer les dégâts", a-t-il déclaré.

Les adolescents encourent jusqu'à deux ans et demi de prison pour dégradations, soit la moitié de la peine prévue pour un adulte. Un dédommagement financier pourrait également être demandé par un juge des enfants.

Elise Maillard avec AFP