BFMTV
Police-Justice

Non-lieu pour les accusations de viols chez les de Villiers

La cour d'appel de Versailles a rendu vendredi un non-lieu au bénéfice du fils aîné de Philippe de Villiers qui était accusé de viols sur son jeune frère en 1995 et 1996, a-t-on appris de source judiciaire. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard

La cour d'appel de Versailles a rendu vendredi un non-lieu au bénéfice du fils aîné de Philippe de Villiers qui était accusé de viols sur son jeune frère en 1995 et 1996, a-t-on appris de source judiciaire. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard - -

PARIS (Reuters) - La cour d'appel de Versailles a rendu vendredi un non-lieu au bénéficie du fils aîné de Philippe de Villiers qui était accusé de...

PARIS (Reuters) - La cour d'appel de Versailles a rendu vendredi un non-lieu au bénéficie du fils aîné de Philippe de Villiers qui était accusé de viols sur son jeune frère en 1995 et 1996, a-t-on appris de source judiciaire.

La chambre de l'instruction, saisie par un appel du suspect et du parquet, a infirmé une ordonnance de renvoi en cour d'assises rendue par un juge d'instruction en mai dernier.

La procédure fait suite à une plainte du fils cadet du président du conseil général de Vendée, faisant état de crimes qui auraient été commis au domicile familial par l'aîné de la fratrie qui compte au total sept enfants.

Son frère avait dans un premier temps retiré ses accusations, expliquant qu'il souhaitait une réconciliation familiale. Il est finalement revenu sur cette rétractation et a réaffirmé ses accusations, expliquant qu'il avait agi sous pression de ses parents.

Philippe de Villiers, président du Mouvement la France (MPF), qui avait appelé à voter Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2007 et a passé une alliance avec l'UMP aux dernières élections régionales, avait dénoncé au début de l'affaire en 2006 une "manipulation politique ignominieuse".

Le dirigeant souverainiste voyait dans la procédure un montage politique destiné à l'empêcher de se présenter à l'élection présidentielle de 2012.

Il a annoncé en septembre sa démission du conseil général de Vendée, qu'il présidait depuis vingt-deux ans, invoquant la perte d'autonomie financière des collectivités locales.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal