Mort de Matisse à Châteauroux: une cérémonie ouverte au public ce mardi dans le stade de la ville

Après une prise de parole des membres de sa famille et de ses enseignants, le cercueil de l'adolescent devrait quitter le stade Gaston-Petit sous une ola.

Un ultime adieu. Moins de deux semaines après la mort de Matisse, cet adolescent de 15 ans mortellement poignardé à Châteauroux, la préfecture de l'Indre s'apprête ce mardi 7 mai à rendre un dernier hommage à la jeune victime lors d'une cérémonie publique qui doit se tenir au stade Gaston-Petit à partir de 13h.

Comme l'indique France Bleu, deux écrans géants seront installés dans l'enceinte pour l'occasion. Ils doivent diffuser des photos de Matisse et plusieurs prises de parole, dont celles des parents et des professeurs de l'adolescent, sont également prévues.

Selon le même média, le cercueil du jeune homme devrait quitter les lieux aux alentours de 14h30 sous une ola. Un ultime clin d'œil à la passion que Matisse portait au football.

8.000 personnes à la marche blanche

À Châteauroux, l'émotion est encore intense après le drame. Samedi 4 mai, environ 8.000 personnes ont déjà participé à une marche blanche organisée dans les rues castelroussines.

Les participants ont parcouru des lieux symboliques de la vie de Matisse, notamment son école élémentaire, le restaurant de son père ou encore celui dans lequel l'adolescent faisait son apprentissage.

En tête de cortège, la banderole "Matisse un vrai gentil", en rose (sa couleur préférée) était déployée avec une photo de lui et un ballon de football.

En ce qui concerne le volet judiciaire, un adolescent de 15 ans d'origine afghane est mis en examen pour meurtre. Sa mère, également mise en examen, est soupçonnée d’avoir porté des coups à Matisse à terre.

Ces derniers jours, le père de Matisse, Christophe Marchais, a été la cible de messages haineux depuis son appel à l’apaisement. Le lundi suivant la mort de son fils, Christophe Marchais s'était exprimé au micro de RTL. Une prise de parole digne au cours de laquelle il avait appelé à "ne pas partir dans la haine et la violence."

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV