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Police-Justice

Mort d'un homme séquestré dans un sous-sol parisien en novembre: troisième interpellation en Suisse

Les chiffres publiés le 19 avril se basent sur le nombre de dépôts de plainte.

Les chiffres publiés le 19 avril se basent sur le nombre de dépôts de plainte. - AFP

Le suspect a été arrêté dans le cadre de l'enquête sur la mort en novembre 2019 d'un jeune homme, séquestré et torturé au sous-sol d'un immeuble du XIXe arrondissement de Paris

Un troisième suspect a été arrêté dans l'enquête sur la mort en novembre 2019 d'un jeune homme, séquestré et torturé au sous-sol d'un immeuble du XIXe arrondissement de Paris, a appris l'Agence France Presse (AFP) ce lundi de source judiciaire.

La troisième interpellation a eu lieu le 20 avril en Suisse, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé par la justice française, a ajouté cette source, confirmant une information du Parisien. La procédure concernant sa remise à la France est en cours.

Roué de coups par ses agresseurs

Ce sont les services de police qui, alertés par des voisins, avaient découvert la victime âgée de 21 ans dans un local à poubelles du quartier de Belleville.

Présentant une plaie au niveau de la tête et partiellement dévêtu, le jeune homme, encore conscient, avait affirmé aux forces de l'ordre être venu dans la résidence pour voir une connaissance avant d'être emmené de force par trois personnes.

Sur place, il aurait été entravé et roué de coups par ses agresseurs, et fait l'objet de multiples sévices corporels, avait rapporté une source proche du dossier.

Les deux premiers suspects mis en examen

Prise en charge par les secours, la victime avait ensuite perdu connaissance avant de décéder malgré les soins prodigués par les pompiers.

Une autopsie a confirmé que le jeune homme était mort des coups portés lors de sa séquestration, avait précisé la source proche du dossier.

Les deux premiers suspects dans ce dossier ont été mis en examen pour "arrestation, enlèvement et séquestration suivis de mort", "torture ou acte de barbarie accompagnant un crime" et "vol en réunion", le premier quelques jours après les faits et le deuxième début mars.

F.B. avec AFP