Montpellier: une femme tuée d'une vingtaine de coups de couteau, son mari interpellé

Le corps d'une femme a été retrouvé chez elle, dans son lit, lardé d'une vingtaine de plaies à l'arme blanche. Son mari, qui menaçait de sauter du 6e étage, a affirmé l'avoir tuée.

Une femme a été retrouvée morte, le corps lardé d'une vingtaine de plaies compatibles avec des coups portés à l'arme blanche mercredi 8 novembre, par les forces de police. Son mari a été interpellé, indique le parquet de Montpellier, dans un communiqué ce jeudi.

Âgé d'une quarantaine d'années, le suspect est de nationalité marocaine, en situation régulière sur le sol français. Il n'a pas d'antécédent judiciaire. D'après des sources judiciaire et policière citées par l'AFP, la victime était âgée de 80 ans.

Selon les premières informations de l'enquête, le couple s'était rencontré il y a quelques années au Maroc. Le suspect a été pris en charge par les secours et transféré à l'hôpital pour raisons de santé.

L'homme menace de se jeter dans le vide

Selon le parquet, les forces de l'ordre sont d'abord appelées mercredi soir, alors que l'homme menace de se jeter dans le vide en sautant du 6e étage d'un immeuble. L'individu, qui a consommé des médicaments, est rapidement "mis en sécurité" à l'intérieur du bâtiment.

Les forces de l'ordre constatent alors la présence d'une blessure au niveau de son poignet. Il affirme par ailleurs aux policiers avoir tué son épouse le jour même.

Les pompiers pénètrent alors dans l'appartement du couple, découvrent la femme en question dans son lit, mais ne peuvent que constater son décès. De nombreuses traces de sang sont présentes sur les lieux.

Il avait interdiction d'entrer en contact avec son épouse

Si le suspect dispose d'un casier judiciaire vierge, il avait déjà été interpellé le 25 juin dernier pour menaces de mort en direction de son épouse. Il avait été notifié à l'époque d'une interdiction de paraître au domicile de sa conjointe et avait interdiction d'entrer en contact avec elle pour six mois.

Féminicides : comment y mettre fin et alerter

14:52

Mais quelques semaines plus tard, le 10 juillet, l'épouse du suspect annonce aux forces de l'ordre vouloir retirer sa plainte.

Une enquête de flagrance a été ouverte du chef de meurtre par le conjoint de la victime.

Juliette Desmonceaux