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Police-Justice

Mis en examen pour viols, Tariq Ramadan reste en prison

Tariq Ramadan.

Tariq Ramadan. - AFP

Mis en examen pour viols, le théologien musulman est placé en détention provisoire depuis le 2 février.

La justice ordonne ce jeudi le maintien en détention de Tariq Ramadan. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris examinait cette après-midi l'appel de l'islamologue suisse portant sur l'ordonnance de mise en détention provisoire prononcée par des juges d'instructions. Tariq Ramadan, mis en examen le 2 février dernier "viol" et "viol sur personne vulnérable", reste donc en prison.

L'islamologue suisse n'avait pas été extrait de sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis pour assister à l'audience devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Le 15 février dernier, Tariq Ramadan s'était présenté face à la justice en ambulance. Ce jour-là, la chambre de l'instruction avait rejeté sa demande de remise en liberté et avait ordonné une expertise médicale pour évaluer la compatibilité de l'état de santé de l'islamologue avec la prison.

Etat de santé compatible avec la prison

Selon un premier certificat médical que BFMTV a pu consulter, le théologien musulman controversé souffre de deux pathologies: une sclérose en plaques et une maladie encore inconnue à ce stade. Des conclusions sur lesquelles s'appuyaient la défense de Ramadan pour justifier sa demande de remise en liberté. Quelques jours plus tôt, le 17 février, Tariq Ramadan avait été hospitalisé. Le médecin 

Toutefois, la nouvelle expertise médicale rendue publique lundi a jugé compatible l'état de santé du prévenu est compatible avec son maintien en détention. Les deux pathologies évoquées chez Tariq Ramadan, dont une sclérose en plaques, "ne peuvent être considérées comme certaines au jour de la présente expertise"

Justine Chevalier