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Police-Justice

Meurtre d'une joggueuse à Nîmes : l'autopsie confirme un meurtre à l'arme blanche

Selon l'autopsie, la joggeuse aurait été agressée sexuellement.

Selon l'autopsie, la joggeuse aurait été agressée sexuellement. - -

La mère de famille de 33 ans a été trouvée morte jeudi soir. Deux pierres et une lame de cutter ont été trouvées à proximité de son corps.

Les premiers résultats de l’autopsie de la joggeuse de 33 ans, tuée jeudi à Nîmes, confirment un meurtre "à l'arme blanche", a indiqué samedi à l'AFP le parquet de Nîmes.

La victime, mère de trois enfants, a été trouvée jeudi soir peu après 22 heures, les vêtements en désordre. Deux pierres ainsi qu'une lame de cutter portant des traces de sang ont été également retrouvées à proximité du cadavre.
Le corps, présentant des blessures à la tête et au cou, reposait sur un chemin dans le secteur de Courbessac, où la victime avait l'habitude de courir. Elle était partie vers 17 heures pour une vingtaine de minutes.

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Agression sexuelle

Selon une source proche de l'enquête, les résultats des analyses des traces biologiques prélevées sur la scène de crime, sur des objets et sur le corps de la jeune femme, devraient être connus lundi.

"Selon l'autopsie, on ne peut pas parler de viol, mais d'agression sexuelle. La victime se serait débattue et l'agresseur n'aurait pas pu parvenir à ses fins", a précisé cette même source commentant les premiers résultats de l'examen médico-légal.

Suite à l'appel à témoins lancé vendredi par la police judiciaire de Montpellier, en charge de l'enquête, plusieurs témoignages ont été reçus par les enquêteurs qui en vérifient la cohérence, "car des choses signalées sont infondées ou n'ont rien à voir avec l'affaire", a indiqué une source proche de l'enquête.

Enquête de voisinage

La police a mis hors de cause le compagnon de la victime âgé de 41 ans qui avait signalé sa disparition.
"L'enquête de voisinage se poursuit", a par ailleurs affirmé le procureur adjoint de Nîmes, Stéphane Bertrand. La PJ est notamment en train de faire des recherches approfondies sur les habitants du hameau de Courbessac où le meurtre s'est produit.

Les enquêteurs passent, de plus, au crible les données des fichiers nationaux des personnes condamnées pour meurtre et viols, des recherches étendues au Gard, au Vaucluse et aux Bouches-du-Rhône, a précisé une source proche de l'enquête.