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Police-Justice

Marseille: une bande d'auteurs de vols violents démantelée

Vue générale des quartiers nord de Marseille, prise le 20 septembre 2010.

Vue générale des quartiers nord de Marseille, prise le 20 septembre 2010. - -

Les voleurs entraient par effraction, en présence des victimes pour leur extorquer leurs cartes bancaires et leurs codes, et les lieux où étaient cachés les objets de valeur. Il y a eu "acharnement" de violences sur certaines victimes.

Une bande, qui commettait des vols très violents dans des habitations du Sud-Est de la France, a été démantelée lors d'une opération dans une cité du Nord de Marseille, a fait savoir vendredi le parquet d'Aix-en-Provence.

Quinze personnes de 17 à 21 ans ont été interpellées lors d'une opération menée par 150 policiers et gendarmes, dans et aux abords de la cité des Rosiers (14e arrondissement), a indiqué le procureur de la République d'Aix Dominique Moyal. A l'issue des gardes à vue, qui ont duré pour certaines 4 jours, 11 personnes ont été déférées devant un juge d'instruction, 10 ont été mises en examen pour "vols avec arme commis en bande organisée et séquestration" et 9 ont été écrouées, a indiqué la magistrate.

L'enquête, menée conjointement par la Brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire, les gendarmes de la section de recherche et des groupements des Bouches-du-Rhône et du Var, a couvert 14 faits commis sur les 6 derniers mois de 2013.

"Acharnement" sur certaines victimes

Les voleurs, qui ont agi d'abord près d'Aix, puis dans le nord des Bouches-du-Rhône et enfin dans le Var, entraient "par effraction, en présence des victimes pour leur extorquer leurs cartes bancaires et leurs codes, et les lieux où étaient cachés les objets de valeur", a précisé la magistrate. Les auteurs repartaient la plupart du temps en volant le véhicule des victimes.

Les agressions se sont caractérisées "par l'escalade, dans la série, de la violence" avec des "personnes secouées" dans un premier temps, puis des "coups de crosses", et enfin des victimes "violemment frappées pour impressionner les autres personnes présentes". Il y a eu "acharnement" sur certaines victimes, a souligné Dominique Moyal.

Un premier coup de filet avec 5 personnes interpellées, le 26 novembre dernier, avait mis fin à la série et permis de mettre en place la surveillance ayant abouti à la localisation des auteurs présumés, qui font partie de la communauté comorienne de Marseille.

C.P. avec AFP