Marseille: cinq hommes incarcérés dans une enquête sur un règlement de comptes

Cinq hommes, âgés de 30 à 53 ans, ont été mis en examen et incarcérés dans le cadre de l'information judiciaire sur un règlement de comptes sur fond de trafics de machines à sous et de stupéfiants

Dans le cadre de l'information judiciaire sur un règlement de comptes sur fond de trafics de machines à sous et de stupéfiants, cinq hommes, âgés de 30 à 53 ans, ont été mis en examen et incarcérés, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et du parquet de Draguignan.

Le samedi 23 et le lundi 25 avril 2016, 10 personnes ont été interpellées dans l'enquête sur le meurtre de Christophe Bourletsis, "signalé disparu depuis le 02 juillet 2014 et dont le corps n'a jamais été retrouvé". Ce quadragénaire était en conflit avec l'un des mis en cause au sujet de "trafics de machines à sous et de stupéfiants, mais également d'extorsions des fonds sur l'ouest du Haut-Var et dans le bassin aixois", a indiqué la gendarmerie dans un communiqué.

Homicide volontaire en bande organisée

"Il ressort des investigations et de ces auditions, que la victime, qui était défavorablement connue, a été attirée dans un guet-apens au domicile d'un des auteurs présumés dans les quartiers nord de Marseille, puis y a été menacée par arme à feu, avant d'y être battue à mort. Certains des mis en cause se sont ensuite chargés de faire disparaître son corps", a-t-on précisé.

Une information judiciaire pour "homicide volontaire en bande organisée" a été ouverte auprès d'un juge de Draguignan le 25 juin 2015 et l'enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches de Marseille et des groupements de gendarmerie du Var et des Bouches-du-Rhône.

Sur les 10 interpellés, quatre n'ont pas fait l'objet de poursuites, un a été placé sous statut de témoin assisté, tandis que 5 personnes "originaires de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) et de Marseille", dont certaines "sont déjà connues de la justice", ont été mises en examen pour homicide volontaire en bande organisée "à l'issue des auditions, qui pour certaines ont duré 96 heures", indique encore la gendarmerie.

C.L avec AFP