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Police-Justice

Manuel Valls décide la révocation de Michel Neyret

Michel Neyrant, l'ancien numéro deux de la PJ lyonnaise a été révoqué ce vendredi.

Michel Neyrant, l'ancien numéro deux de la PJ lyonnaise a été révoqué ce vendredi. - -

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a décidé ce vendredi de révoquer Michel Neyret, ancien numéro deux de la police lyonnaise et mis en examen en octobre 2011 jnotamment pour corruption et trafic d'influence.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a décidé vendredi de révoquer le policier Michel Neyret, mis en examen en octobre 2011 pour trafic de drogue et corruption, qui, selon lui, n'a pas eu un comportement exemplaire. Le ministre devait trancher après l'avis d'une commission de discipline qui a préconisé la sanction la plus lourde à l'encontre de l'ancien n°2 de la police judiciaire de Lyon, écroué durant près de huit mois et placé aujourd'hui sous contrôle judiciaire en attendant son procès.
« Après avoir pris connaissance de l'avis du conseil de discipline de la police nationale, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a décidé la révocation du commissaire Michel Neyret », indique le ministère dans un communiqué.
« J'agirai en regardant de près ce dossier, mais avec évidemment une idée principale, c'est que au-delà des carrières qui parfois sont de très grande qualité, à ce niveau-là, un policier ne l'a pas été », avait dit Manuel Valls.

Neyret évoque un « péché d'amitié »

Le dossier, une des procédures judiciaires les plus graves ayant jamais visé la police française, a été totalement validé par la cour d'appel de Paris.
Selon ses avocats, le commissaire Neyret, 56 ans, admet certains faits qui lui sont reprochés, comme l'utilisation de drogue pour rémunérer des indicateurs et ce qu'il appelle un « péché d'amitié » avec certaines personnes. Mais il explique qu'il a agi dans le cadre de son métier de policier. L'accusation lui impute des faits - notamment le commerce de drogue - allant au-delà des pratiques habituelles envers des indicateurs.
L'ancien numéro deux de la PJ lyonnaise aurait tiré profit de renseignements tirés de fichiers de police et en aurait fourni à deux personnes réputées proches du milieu lyonnais. Il aurait bénéficié d'un séjour dans un luxueux hôtel de Marrakech, de montres de prix et de la mise à disposition de voitures de luxe sur la Côte d'Azur.

La Rédaction, avec agences