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Police-Justice

Macron livre un nouveau bilan de l'attentat à Trèbes: trois morts et seize blessés

Emmanuel Macron a fait le point sur la situation ce vendredi en fin d'après-midi, à sa sortie de la cellule de crise établie au ministère de l'Intérieur, après les attaques terroristes à Trèbes, dans l'Aude, menées par Radouane Lakdim.

A la sortie de la cellule de crise établie au ministère de l'Intérieur Place Beauvau à Paris, après les attaques terroristes dans l'Aude ce vendredi, Emmanuel Macron s'est livré à une brève intervention devant la presse. "Notre pays a subi aujourd’hui une attaque terroriste islamiste à Carcassonne et Trèbes. Un individu a tué trois personnes et blessé seize autres, dont au moins deux sont dans un état grave", a-t-il d'abord dénoncé. 

L'hommage de Macron aux forces de l'ordre 

Il a ensuite évoqué l'assaut emmené par le GIGN contre l'assaillant, qui se tenait alors à l'intérieur d'un supermarché de la ville audoise de Trèbes, notant que cette opération ne s'était dessinée que parce qu'il n'y "avait pas d'autre solution". Il en a alors profité pour saluer "l'engagement, le professionnalisme et également le courage des forces de l'ordre". 

"Les forces de l’ordre sont intervenues avec une rapidité remarquable à la fois pour contenir l’individu qui s’était retranché avec des otages, pour localiser l’une de ses victimes encore vivante qu’il avait laissée dans les alentours", a-t-il également souligné. 

"Il a fait honneur à son arme et à son pays"

Emmanuel Macron a mis l'accent la bravoure du lieutenant-colonel de gendarmerie qui s'est substitué à un otage détenu par Radouane Lakdim et se trouve à présent en urgence absolue: "Il est très grièvement blessé. il a sauvé des vies. Il a fait honneur à son arme et à son pays. Il lutte à présent contre la mort, et toutes nos pensées vont à lui et à sa famille". 

Il a énuméré les questions auxquelles l'enquête aura à répondre: "Quand et comment le terroriste s'est-il radicalisé? Où s'est-il procuré cette arme?" Le chef de l'Etat a précisé que la revendication de l'attentat par Daesh était en cours d'analyse. Il a clôt sa courte allocution par une adresse aux Français.

"Nous avons depuis plusieurs années payé le prix du sang pour savoir la dangerosité de la menace terroriste. Nos soldats, à l’étranger, risquent leurs vies pour réduire la menace venue d’Irak et de Syrie. Nos forces de l’ordre, sur notre territoire, ne comptent ni leurs efforts ni les risques pour identifier les menaces et les neutraliser. Je veux ici les remercier. Je veux aussi dire ce soir à la nation toute entière ma détermination absolue ainsi que celle du Premier ministre et du gouvernement pour mener cette lutte. J’invite chacun à être conscient de la gravité de la menace terroriste mais à être également conscient de la force et de la résistance que notre peuple a démontré chaque fois qu’il a été attaqué."

Robin Verner