Lille: un faux rendez-vous galant se transforme en guet-apens et course-poursuite

Un homme originaire de Haubourdin, dans le département du Nord, a été victime d’un guet-apens le 19 juin dernier dans les rues de Lille. Après une longue course-poursuite, les quatre agresseurs ont été interpellés mardi à Hallouin.

Acte 1: le faux rendez-vous galant

C’est un rendez-vous coquin qui a viré au cauchemar ce dimanche 19 juin, rapporte La Voix du Nord. Un habitant de la ville de Haubourdin, dans le département du Nord, avait pris contact avec deux jeunes femmes sur Internet dans l’optique de passer un bon moment. Seul hic: les deux prétendantes en question, une adolescente de 17 ans et une jeune femme de 18 ans sont bel et bien présentes rue Gambetta, à Lille, mais le rendez-vous est en fait un guet-apens. Deux hommes plus âgés les accompagnent.

Acte 2: le guet-apens et la course-poursuite

Lors de cette rencontre "surprise", la victime est passée à tabac et dépouillée de ses effets personnels. Les agresseurs s’emparent notamment de son téléphone portable avant de prendre la fuite à bord de sa voiture. C’est seulement dans la nuit de lundi à mardi qu’une patrouille de police repère la voiture volée à Hem. Mais quatre occupants se trouvaient encore à bord du véhicule. Une course-poursuite s’engage alors. Les fuyards rejoignent dans la foulée l’autoroute en direction de la Belgique.

Acte 3 : l’interpellation

Le signalement et la progression du véhicule ont été communiqués aux patrouilles du secteur. Celle de Tourcoing prend les devants en se positionnant sur l’A22 pour contraindre les agresseurs à quitter l’autoroute avant de franchir la frontière franco-belge. C’est dans une voie sans issue que les quatre individus finissent leur course-poursuite en tentant de finir leur route à pied coûte que coûte. Les policiers les rattrapent et les interpellent. Parmi eux figurent l’adolescente et la jeune femme présente lors du guet-apens. Identifiés par la victime de l’agression, les quatre suspects sont déférés ce mercredi devant la justice.

Cécile Auguste