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Police-Justice

Lille: accusé d'avoir tué sa compagne, un détenu remis en liberté conditionnelle

Photo d'illustration d'une prison

Photo d'illustration d'une prison - PHILIPPE LOPEZ / AFP

L'homme, au centre d'une affaire de violences conjugales et accusé d'un féminicide, a été libéré le 20 avril bénéficiant d'un placement sous surveillance électronique.

Un Roubaisien condamné à trois ans d'emprisonnement en 2018 pour violences conjugales, est sorti de la Maison d'arrêt de Lille-Sequedin, le 20 avril, révèlent Le Parisien et La Voix du Nord vendredi. L'homme de 33 ans est également mis en examen dans le cadre d'un autre crime, celui du meurtre de sa précédente compagne, en juin 2015. 

En plus de cette première peine et de cette mise en examen, l'homme a également été condamné à huit mois de prison supplémentaires en novembre 2019 pour l'agression de son codétenu. Un expert psychiatre avait alors mis en avant la "schizophrénie paranoïde" de l'homme, qualifié de "relativement dangereux". 

Bracelet électronique

Sa libération, aux contours flous, n'entre cependant pas dans le cadre des ordonnances prises par le ministère de la Justice en raison de l’épidémie de Covid-19, assure Le Parisien. Parmi ces mesures, la libération anticipée de détenus à deux mois de leur fin de peine, des suspensions de peines pour raison médicale et des remises en liberté pour des détenus en détention provisoire.

"En ce moment, toutes les décisions de justice sont liées au contexte sanitaire. C’est étrange, mais il a pu en profiter", explique au quotidien national une source proche du dossier.

L'avocat de l'ex-détenu, Me Damien Legrand, s’est refusé à tout commentaire auprès des deux médias. 

Clément Boutin