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Police-Justice

Liès hebbadj à nouveau gardé à vue

Liès Hebbadj, dont une compagne avait fait la une de l'actualité au printemps après avoir reçu une contravention pour avoir conduit en portant un niqab, a été placé vendredi soir en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nantes pour de pré

Liès Hebbadj, dont une compagne avait fait la une de l'actualité au printemps après avoir reçu une contravention pour avoir conduit en portant un niqab, a été placé vendredi soir en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nantes pour de pré - -

NANTES (Reuters) - Liès Hebbadj, dont une compagne voilée avait fait la une de l'actualité au printemps, a été placé vendredi soir en garde à vue...

NANTES (Reuters) - Liès Hebbadj, dont une compagne voilée avait fait la une de l'actualité au printemps, a été placé vendredi soir en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nantes pour de présumés "viol" et "violences" sur une ex-compagne, apprend-on de source judiciaire.

Ce commerçant de Rezé (Loire-Atlantique), dont l'une des quatre compagnes avait reçu début avril une contravention de 22 euros pour avoir conduit en portant un niqab, avait déjà été mis en examen le 9 juin pour "escroqueries", "fraudes aux prestations sociales", "travail dissimulé" et "aide au séjour irrégulier d'étrangers".

La présumée victime, qui a porté plainte jeudi, avait déjà porté ces accusations sur un blog. Liès Hebbadj avait affirmé fin avril avoir porté plainte pour diffamation envers cette femme et les personnes qui relaieraient ses propos.

La nouvelle garde à vue du commerçant de Rezé survient alors que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a réitéré cette semaine son souhait de déchoir de la nationalité française les Français d'origine étrangère coupables de "polygamie", tout comme ceux accusés d'atteinte à la vie d'un policier ou d'un gendarme.

Liès Hebbadj, 35 ans, avait organisé une "polygamie de fait" en vivant avec son épouse et trois maîtresses dans trois logements distants de quelques mètres, avait justifié le 9 juin le procureur de la République de Nantes.

Ses quatre compagnes auraient ainsi touché en trois ans 175.000 euros de prestations sociales de la part de la Caisse d'allocations familiales (CAF) de Loire-Atlantique, selon le parquet, alors que 88.000 euros auraient dû être versés si les quinze enfants de Liès Hebbadj avaient vécu sous le même toit.

Le délit de bigamie n'était toutefois pas constitué dans le cas de Liès Hebbadj, ce dernier n'ayant été marié qu'une seule fois sur le plan civil.

Guillaume Frouin, édité par Véronique Tison