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Police-Justice

Les premières zones de sécurité prioritaires dévoilées

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PARIS (Reuters) - Les quinze premières zones de sécurité prioritaires (ZSP) voulues par le chef de l'Etat François Hollande ont été définies et...

PARIS (Reuters) - Les quinze premières zones de sécurité prioritaires (ZSP) voulues par le chef de l'Etat François Hollande ont été définies et regroupent 24 villes, annonce samedi Le Parisien.

Les ZSP visent à engager une action de sécurité renforcée "sur des territoires bien ciblés, caractérisés par une délinquance enracinée et de fortes attentes de la population", a indiqué le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Il a précisé mardi aux préfets réunis au ministère que les quinze premières seraient déployées dès le mois de septembre. Une cinquantaine d'autres seront choisies ultérieurement.

Ce dispositif est plutôt bien accueilli par les syndicats de policiers, même si certains craignent qu'il soit déployé sans moyens supplémentaires.

Le ministère de l'Intérieur pourrait cependant utiliser une partie des 1.000 postes supplémentaires prévus cette année et qu'il doit partager avec celui de la justice.

Les premières ZSP constituent un échantillonnage de l'ensemble du paysage urbain français.

Selon Le Parisien, des zones aussi diverses que Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Cayenne (Guyane), les quartiers nord de Marseille, mais également Amiens (Somme) ou encore Vauvert (Gard) feront partie des premières ZSP.

Elles ont été définies en fonction de critères objectifs de gravité: neuf en zone police, cinq en zone gendarmerie et une en zone mixte, explique le quotidien.

Ces zones ne couvriront pas forcément des espaces homogènes et pourront concerner les cités sensibles, des centres-villes dont la physionomie est dégradée par des nuisances diverses, ou des zones périurbaines ou rurales.

La maire de Lille, Martine Aubry, s'est félicitée de voir que les quartiers de Lille Sud, Faubourg de Béthune et Moulins étaient retenus par Manuel Valls.

"C'est une très bonne nouvelle pour Lille mais surtout pour les habitants de ces quartiers qui ont le sentiment que l'Etat les a abandonnés ces dernières années alors qu'ils sont confrontés à une délinquance très enracinée", écrit-elle dans un communiqué.

Gérard Bon