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Police-Justice

Les pâtisseries "racistes" de Grasse de nouveau exposées

Les pâtisseries "Dieux" et "Déesses" vendues dans une boulangerie de Grasse

Les pâtisseries "Dieux" et "Déesses" vendues dans une boulangerie de Grasse - VALERY HACHE - AFP

La cour d'appel a autorisé la boulangerie "La Belle Epoque" d'exposer à nouveau ces pâtisseries.

La boulangerie "La belle époque" de Grasse pourra de nouveau exposer ses pâtisseries "Dieux" et "Déesses" après une décision du Conseil d'Etat. Comme le rappelle L'Express, ces pâtisseries, représentant des personnages en chocolats noirs aux formes généreuses, avait provoqué la colère du Conseil représentatif des associations noires (le Cran) en mars dernier, parlant de "caricatures négrières, obscènes et injurieuses qui puisent dans la vieille tradition du racisme colonial".

L'association antiraciste demande alors au maire de Grasse de faire intervenir la police, ce qu'il refuse. Le cran saisit alors le juge des référés du tribunal administratif de Nice, qui interdit à la boulangerie d'exposer ces pâtisseries sous peine d'une astreinte de 500 euros par jour de retard. Elle pouvait toutefois continuer de les fabriquer et de les vendre.

Mais après que "La Belle Epoque" fait appel de cette décision, les juges du Conseil d'Etat décide d'annuler l'interdiction. Une décision qui soulagera le créateur de ces gâteaux qui avait rejeté toute accusation de racisme, et qui s'était senti "blessé" par ces accusations du Cran.

S.V.