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Police-Justice

Les parents d'Inaya condamnés à 30 ans de réclusion en appel

Le palais de justice d'Angoulême. (Photo d'illustration)

Le palais de justice d'Angoulême. (Photo d'illustration) - JLPC - Wikimedia Commons

Les deux parents d'Inaya ont été condamnés en appel à 30 ans de réclusion. La petite fille âgée de 20 mois, dont le corps avait été retrouvé dans une forêt à la fin de l'année 2012, était morte à la suite de violences répétées. La condamnation a été plus sévère que les réquisitions.

Le père et la mère d'Inaya ont été condamnés jeudi à 30 ans de réclusion chacun lors de leur procès en appel pour la mort de leur fille de 20 mois, dont ils avaient dissimulé le décès pendant plus d'un an. 

En première instance en 2015, Grégoire Compiègne avait été condamné à 30 ans et Bushra Taher-Saleh à 20 ans mais la cour d'assises de Seine-Saint-Denis a estimé, comme l'avocat général, que la responsabilité du père dans la mort d'Inaya n'était pas supérieure à celle de la mère. Les peines prononcées vont au-delà des réquisitions de l'avocat général, qui avait demandé 20 à 25 ans de réclusion à l'encontre de chacun des parents.

L'affaire n'avait été découverte que plus d'un an après les faits

La petite fille était morte à 20 mois à la suite d'une succession de violences physiques exercées par les deux parents. Si c'est bien la répétition des coups, portés par les deux parents, qui a entraîné la mort de la fillette, celle-ci est mort après avoir été secouée une ultime fois par sa mère. "Ça ne met pas du tout hors de cause Grégoire Compiègne, qui a participé à égalité à toute la phase d'avant", avait ajouté l'avocat général Bernard Farret après avoir fait le récit des sévices infligés à Inaya. 

Le corps avait été enterré dans la forêt, à 800 mètres du domicile familial d'Avon (Seine-et-Marne) et avait été retrouvé à la fin du mois de décembre 2012. Les parents avaient réussi à cacher aux services sociaux le décès de la fillette pendant plus d'un an, jusqu'en janvier 2013.

R.V. avec AFP