Le principal adjoint se serait poignardé tout seul...

Rebondissement dans l'affaire de l'agression au couteau du principal adjoint du collège Pablo Neruda. A l'époque, des élèves de cet établissement réputé "difficile" avaient été montrés du doigt.

Rebondissement dans l'enquête sur l'agression d'un principal adjoint à Pierrefitte en Seine-Saint-Denis. En novembre 2007, l'homme raconte avoir surpris 2 personnes qui pénétraient par effraction dans le collège Pablo-Néruda. Il déclare avoir reçu un coup de couteau. Depuis, il était reparti en convalescence près de sa famille sur l'île de la Réunion.
Au cours de l’enquête, de nombreuses incohérences sont soulevées : sa blessure au ventre est superficielle, les soi-disant agresseurs n'ont laissé aucune trace… Les policiers le soupçonnent d'avoir monté un scénario, et le placent, mardi 29 janvier, en garde-à-vue.

Laissant sa famille sur l'île de la Réunion, Mohammed Abdalla, 43 ans, avait été muté en Seine-Saint-Denis depuis 3 mois seulement. Apparemment, il aurait mal supporté cette nouvelle vie.
Rappelons qu’à l’époque, son agression avait suscité beaucoup d'émotion. Nicolas Sarkozy avait demandé que les auteurs de cet acte barbare soient identifiés et arrêtés. Et Xavier Darcos s'était même rendu au chevet de la victime.

Pour Catherine Hanriot, la maire de Pierrefitte, cette affaire a terni l’image de sa ville. Bouleversée par la révélation de ce mensonge, elle ne cache pas sa colère contre ceux qui se sont à l’époque empressés d’accuser les « jeunes qui ne savent pas se tenir » dans cette banlieue dite "difficile". (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec Sébastien Gilles