Le Havre: victime d'un cambriolage, il alerte la police par SMS

Un homme a été victime d'un cambriolage à son domicile du Havre, mercredi dernier. Caché dans sa chambre, il a pu prévenir la police par SMS.

Le 114 est un numéro d'urgence destiné aux sourds, muets et malentendants, mais pas seulement. Un jeune trentenaire a été victime d'un cambriolage, dans le Havre, ce mercredi, alors qu'il se trouvait seul chez lui, relate Normandie Actu.

Peu après 9 heures, l'homme entend frapper à la porte du pavillon familial, mais ne répond pas. Au bout de quelques minutes, les deux visiteurs finissent par faire céder la porte: il s'agit en réalité de cambrioleurs.

La police est intervenue rapidement

L'homme, retranché dans sa chambre, cherche à contacter la police de manière discrète: il écrit ainsi un SMS aux forces de l'ordre, via le 114. Rapidement, il obtient une réponse:

"La police est prévenue, elle est en route", raconte le Paris Normandie.

Quelques instants plus tard, la police nationale a pu interpeller les deux suspects, âgés de 17 et 21 ans, dans une rue voisine du pavillon. Des perquisitions ont été menées dans leurs domiciles respectifs, et ont permis de saisir de nombreux objets volés.

Les autorités encouragent à utiliser le 114

"Dans la cave du majeur ont été retrouvés ordinateurs, montres, parfums, provenant d’autres cambriolages. Il est soupçonné d’avoir participé à neuf cambriolages au total, en incluant celui où il a été pris en flagrant délit. Présenté au parquet du Havre dans la matinée du vendredi 6 janvier 2017, l’homme âgé de 21 ans est convoqué en comparution immédiate, ce même jour, dans l’après-midi, pour répondre de ces différents cambriolages, et pour détention de cannabis", rapporte une source judiciaire à Normandie Actu.

Une autre source judiciaire a confié au Paris Normandie: "C’est la première fois que le système d’alerte par le 114 est utilisé au Havre, d’habitude les gens font le 17. Nous encourageons d’ailleurs cette initiative qui permet d’être discret et de ne pas être vu de ses malfaiteurs".

Alexandra Milhat