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Police-Justice

Le fisc français va vérifier la fortune de liliane bettencourt

Le ministre du Budget François Baroin a annoncé dimanche que les comptes bancaires en Suisse de la milliardaire Liliane Bettencourt seraient examinés par le fisc. Cette mesure fait suite à la polémique qui frappe son prédécesseur Eric Woerth, accusé d'avo

Le ministre du Budget François Baroin a annoncé dimanche que les comptes bancaires en Suisse de la milliardaire Liliane Bettencourt seraient examinés par le fisc. Cette mesure fait suite à la polémique qui frappe son prédécesseur Eric Woerth, accusé d'avo - -

PARIS (Reuters) - L'administration fiscale va examiner les comptes bancaires suisses de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal et les éléments...

PARIS (Reuters) - L'administration fiscale va examiner les comptes bancaires suisses de Liliane Bettencourt, héritière de L'Oréal et les éléments de fortune qu'elle pourrait détenir à l'étranger, a annoncé dimanche le ministre du Budget François Baroin.

Cette mesure fait suite à la polémique qui frappe son prédécesseur Eric Woerth, accusé d'avoir épargné Liliane Bettencourt, alors même que la justice avait transmis à Bercy début 2009 des éléments sur l'évasion fiscale de l'héritière. Son gestionnaire de fortune employait l'épouse d'Eric Woerth.

François Baroin a expliqué sur Europe 1 avoir décidé d'agir parce que les avocats de Liliane Bettencourt ont admis dans la presse ces derniers jours qu'elle possédait des comptes en Suisse crédités de plusieurs dizaines de millions d'euros.

"L'administration fiscale, ainsi saisie, va s'intéresser de près à la totalité des actifs sur la base des révélations effectuées par ses avocats", a dit le ministre.

"On ira jusqu'au bout, on ira un peu partout dans le monde pour savoir précisément ce qu'il y a, où il y a, et ensuite l'administration (...) dira sur tel sujet, ISF, impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu (ce qu'il faut faire). La loi est la même pour tous, elle sera appliquée avec rigueur, avec détermination, dans le discernement", a-t-il ajouté.

Thierry Lévêque, édité par Guy Kerivel