"Le choc" et "l'effroi" à la Une de la presse au lendemain de l'attaque au couteau à Annecy

Au lendemain de l'attaque perpetrée à Annecy a fait 6 blessés, dont 4 enfants en bas âge, les médias relèvent tous l'émotion suscitée par cet évènement.

Ce jeudi, quatre enfants en bas âge et deux adultes ont été blessés lors d'une attaque au couteau perpétrée à Annecy par un réfugié syrien de 31 ans entré légalement en France et qui se dit "chrétien de Syrie". Deux enfants sont en urgence absolue et une enquête a été ouverte pour "tentative d'assassinat".

Au lendemain de cette attaque, de nombreux titres de presse décrivent ces agissements en un seul mot: "l'effroi". Le Dauphiné Libéré, La Croix, Var-matin: tous ces médias ont choisi ce même terme.

"Sous le choc"

Même chose pour Le Parisien, Le Midi Libre qui précisent néanmoins sur leur Une que des "enfants" ont été "poignardés". L'Est Républicain évoque lui aussi "l'effroi", mais également "l'émotion". Le Figaro reprend la même idée et s'interroge, titrant ainsi: "l'effroi et les questions". La Provence choisit une formule similaire aux journaux précédents: "Effroyable".

D'autres médias, comme Libération ou Les Dernières Nouvelles d'Alsace évoquent une France "sous le choc". Même choix pour Ouest France, qui titre "A Annecy, le choc et l'émoi après l'attaque au couteau". La Voix du Nord met en avant une "vive émotion".

L'attaque est également relevée Outre-Manche, alors qu'une jeune fille britannique de 3 ans fait partie des quatre enfants blessés.

Le Guardian en fait l'un de ses titres en première page, tandis que le Sun choisit l'événement pour sa Une, évoquant l'enfant de nationalité anglaise dans son titre.

Baptiste Farge