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Police-Justice

Le candidat écologiste Eric Piolle agressé dans la rue

Le candidat écologiste Éric Piolle

Le candidat écologiste Éric Piolle - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Il circulait à vélo en compagnie d'un collaborateur rue de Stalingrad à Grenoble vendredi soir, quand le passager d'une camionnette lui a asséné un coup de pied.

L'écologiste Éric Piolle, arrivé en tête du premier tour à Grenoble, a été agressé vendredi soir par un homme qui l'a fait chuter à terre, a indiqué la police. Une agression dont on n'avait pas parlé, pour cause de règles strictes du CSA en période électorale et qui interdisent au média toute "publicité" pour un candidat ou un parti juste avant un scrutin.

Plainte au commissariat

Eric Piolle circulait à vélo en compagnie d'un collaborateur rue de Stalingrad à Grenoble vendredi vers 22h50 quand une camionnette blanche a ralenti à sa hauteur.

Le passager de la camionnette lui a alors asséné un coup de pied, le faisant chuter à terre. Il n'a pas été blessé dans l'altercation.

Un passant a été témoin de la scène. Eric Piolle a déposé plainte au commissariat. Samedi après-midi, le candidat a tenu à rassurer sur son état de santé. "Merci pour vos messages. Mon collaborateur et moi allons bien. Plus motivé que jamais. Serein. En avant", a-t-il écrit dans un sms.

"Une agression contre la démocratie"

Une agression qui a immédiatement suscité des réactions indignées chez les politiques. Dans un tweet posté samedi matin, la ministre EELV de l'Égalité des territoires et du Logement Cécile Duflot s'est dite "bouleversée et scandalisée" par cette agression.

Dans un communiqué à l'AFP, la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse écrit que son mouvement "condamne fermement cette agression" et "attend une enquête exemplaire". "Cet acte inadmissible et gravissime n'atteindra pas notre détermination", ajoute-t-elle.

Bouleversée et scandalisée. RT @LeDL_Grenoble: Eric Piolle frappé dans la rue à Grenoble http://t.co/wapAj5bd4e
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 29 Mars 2014

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a condamné dans un communiqué une agression "lâche et révoltante". "La violence est inacceptable dans la vie politique, et l'agression contre un candidat est une agression contre la démocratie", a-t-il ajouté en appelant à ce que "toute la lumière soit faite sur ces faits, qui sont intolérables et insupportables et dont les auteurs devront être identifiés et sévèrement punis par la justice".

Arrivé en tête du premier tour, Éric Piolle (29,41%), qui mène une liste d'union avec le Parti de gauche, avait appelé le candidat socialiste et adjoint au maire sortant Jérôme Safar (25,31%) à le rejoindre, ce que ce dernier a refusé.

M.G. avec AFP