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La secrétaire d'État Chrysoula Zacharopoulou visée par une 3e plainte pour violences sans incapacité de travail

Chrysoula Zacharopoulou

Chrysoula Zacharopoulou - AFP

La secrétaire d'État chargée du Développement, aussi gynécologue, est déjà visée par deux plaintes pour viol émanant de deux anciennes patientes. La troisième plainte évoque des "violences gynécologiques".

La gynécologue et secrétaire d'État chargée du Développement, Chrysoula Zacharopoulou, est visée par une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public, indique ce vendredi le parquet de Paris.

La plainte a été déposée jeudi, selon la même source, confirmant une information de "Quotidien". L'émission de la chaîne TMC a recueilli le témoignage de cette patiente, qui dit avoir subi des "violences gynécologiques" lors d'un rendez-vous en 2018 avec Chrysoula Zacharopoulou pour soigner son endométriose.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 27 mai, après le dépôt de deux plaintes pour viol contre Chrysoula Zacharopoulou.

Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'affaire, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Zacharopoulou "choquée" selon Borne

Élue eurodéputée en 2019 sur la liste Renaissance, Chrysoula Zacharopoulou, 46 ans, a été nommée secrétaire d'État le mois dernier. Le précédent gouvernement lui avait confié l'an dernier une mission sur le thème de l'endométriose, un sujet sur lequel elle s'est engagée depuis des années. Son rapport a été remis en janvier à l'Elysée.

Jeudi soir sur LCI, la Première ministre Élisabeth Borne a indiqué que Chrysoula Zacharopoulou lui "a dit qu'elle était très surprise voire choquée qu'on puisse questionner sa pratique médicale".

"Mais je pense que les plaintes sont déposées, la justice va faire son travail" et sa secrétaire d'État "aura l'occasion de s'expliquer", a poursuivi la locataire de Matignon.

Elle a qualifié de "débat important" celui "du consentement quand on fait des examens".

J.D. avec AFP