La prison de draguignan cadenassée par les gardiens

DRAGUIGNAN, Var (Reuters) - Les gardiens de la prison de Draguignan, hors d'usage depuis les intempéries du Var, ont bloqué les grilles de l'établissement lundi pour exprimer leur inquiétude sur l'avenir du site et leur emploi.

Ils ont cadenassé les grilles de la prison, vidée de ses 500 détenus, mais se sont défendus d'avoir séquestré leur directeur, comme cela avait été annoncé dans la matinée.

"Le directeur n'est pas retenu, il travaille dans son bureau, il est absolument libre de ses mouvements (...), il n'a jamais été séquestré", a déclaré le délégué CGT Paul Adjedj, s'exprimant au nom de l'intersyndicale.

Par cette action, les personnels la prison de Draguignan voulaient obtenir la promesse ferme d'un maintien de l'activité de l'établissement et sa réouverture prochaine. L'administration pénitentiaire a promis dans la journée de leur apporter des réponses concrètes avant le 14 juillet.

En attendant un hypothétique redémarrage, les agents s'emploient depuis les intempéries de la mi-juin à nettoyer et à assurer la garde du bâtiment.

Ouverte en 1984, la prison de Draguignan emploie 230 agents. Le 16 juin, au lendemain des intempéries, tous ses détenus avaient été évacués vers d'autres établissements de la région.

Pierre Thébault, édité par Gilles Trequesser