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Police-Justice

La police lance un appel à témoins après un canular morbide

L'entrée du CHU de Nancy où l'usurpatrice prétendait travailler lorsqu'elle appelait ses victimes.

L'entrée du CHU de Nancy où l'usurpatrice prétendait travailler lorsqu'elle appelait ses victimes. - -

La police de Nancy tente d'identifier les nombreuses victimes d'une femme de 37 ans qui faisait croire à des gens choisis au hasard qu'un de leurs proches était hospitalisé dans un état grave.

La police de Nancy vient de lancer un appel à témoins pour identifier les nombreuses victimes d'un canular téléphonique morbide la semaine dernière, quand une femme de 37 ans a fait croire à des personnes âgées que leurs proches étaient hospitalisés aux urgences.

"Sept plaintes ont été déposées, mais nous en attendons d'autres dans le cadre de l'appel à témoin, car nous pensons que plus de 300 appels ont pu être passés", a indiqué lundi une source policière.

La femme qui a passé ces appels a été identifiée, placée en garde à vue, et relâchée samedi. Elle devrait être convoquée à nouveau une fois l'enquête terminée.

Elle ciblait les prénoms à consonance ancienne sur l'annuaire

Résidant dans le Grand Nancy, cette mère de famille a passé la semaine dernière des centaines d'appels à des personnes figurant dans l'annuaire, en ciblant les abonnés aux prénoms à consonance ancienne pour tomber sur des personnes âgées, résidant de préférence dans deux communes limitrophes de Nancy, Maxéville et Malzéville.

Se faisant passer pour un médecin du CHU, elle invitait ses victimes à se rendre aux urgences afin d'y retrouver un proche, fils, fille ou petit enfant, soi-disant hospitalisé dans un état grave. Une dizaine de victimes ont déjà été identifiées.