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Police-Justice

La police cherche le magnétophone du père des jumelles

Les enquêteurs étaient jeudi à la recherche de témoins et du magnétophone du père des jumelles suisses Alessia et Livia, au douzième jour de leur disparition entre l'Italie, la Suisse et la Corse. Le magnétophone pourrait avoir été expédié à un tiers avan

Les enquêteurs étaient jeudi à la recherche de témoins et du magnétophone du père des jumelles suisses Alessia et Livia, au douzième jour de leur disparition entre l'Italie, la Suisse et la Corse. Le magnétophone pourrait avoir été expédié à un tiers avan - -

MARSEILLE (Reuters) - Les enquêteurs étaient jeudi à la recherche de témoins et du magnétophone du père des jumelles suisses Alessia et Livia, au...

MARSEILLE (Reuters) - Les enquêteurs étaient jeudi à la recherche de témoins et du magnétophone du père des jumelles suisses Alessia et Livia, au douzième jour de leur disparition entre l'Italie, la Suisse et la Corse.

Selon l'agence italienne Ansa, les policiers italiens pensent que le magnétophone dont Matthias Schepp, le père des fillettes de six ans, ne se séparait jamais "pourrait contenir un message donnant des informations sur le sort" des fillettes.

Avant son suicide, le 3 février en Italie, cet ingénieur suisse pourrait avoir décidé d'expédier le magnétophone, un vieux modèle dont il ne se séparait jamais et qui n'a été retrouvé ni chez lui en Suisse ni dans sa voiture ni à proximité de son corps, estiment les policiers cités par Ansa.

Selon l'agence italienne, la mémoire de l'ordinateur du père a livré des informations "inquiétantes."

Les enquêteurs français, qui ont perdu la trace d'Alessia et de Livia sur un bateau assurant la traversée entre Marseille et la Corse dans la nuit du 31 janvier au 1er février, envisagent aussi le décès des enfants comme une "hypothèse sérieuse".

"On sait clairement que les fillettes étaient sur le bateau" a dit mardi à la presse le procureur de Marseille, Jacques Dallest, soulignant que les enquêteurs n'excluaient pas qu'elles aient pu être jetées par-dessus bord.

Mais la mère des jumelles, Irina Lucidi, garde un espoir et a lancé mardi soir un appel à témoins en Italie, en Suisse et en France, sur différentes chaînes de télévision.

"Je voudrais faire un appel à toute personne qui aurait pu voir mes filles avec leur père" et qui pourrait témoigner ne serait-ce que d'"un élément peu important", a-t-elle déclaré.

"Le fait qu'ils aient été vus tous les trois en Corse à bord d'un ferry est bien sûr un signe d'espoir, montrant qu'elles peuvent être quelque part entre les mains de quelqu'un", a-t-elle ajouté.

L'oncle des petites filles a dit à la presse espérer qu'elles ont été confiées à quelqu'un, peut-être en Corse, où les recherches sont restées vaines jusqu'à présent.

Matthias Schepp, un Suisse de 43 ans, avait enlevé les deux fillettes au domicile du couple à Saint-Sulpice, dans le canton de Vaud, avant de se suicider le 3 février en se jetant sous un train à Cerignola, dans la région italienne des Pouilles.

Les enquêteurs cherchent à savoir comment Mathias Schepp a rejoint le sud de l'Italie.

Jean-François Rosnoblet et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse