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Police-Justice

"La perpétuité, c'est ce qu'on a pris": les parents de Maëlys "soulagés" après la condamnation de Nordahl Lelandais

Les parents de la petite Maëlys ont fait part de leur relatif soulagement à l'annonce de la condamnation de Nordahl Lelandais à la réclusion à perpétuité ce vendredi à Grenoble.

Les parents de la petite Maëlys ont salué le verdict à la sortie de l'audience à Grenoble ce vendredi, alors que Nordahl Lelandais vient d'être condamné à la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité, pour le meurtre de la petite Maëlys en août 2017. Cette condamnation est assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.

"Je suis contente du verdict, la perpétuité c'est ce qu'on a pris nous en n'ayant plus Maëlys", a déclaré Jennifer de Araujo, la père de la victime ce vendredi soir. "Mon objectif, c'était qu'il ne fasse plus de mal à personne. C'était mon objectif. Maëlys a mis un dangereux criminel en prison. Elle nous a donné sa force", a-t-elle poursuivi, reconnaissant à quel point les trois dernières semaines du procès avaient été "longues" et "éprouvantes".

"On sera pas de quoi est vraiment décédée Maëlys"

"J'espère qu'il ne fera pas appel", a ajouté la mère de la fillette aux côtés de sa famille et de son avocat. "J'espère qu'il aura le respect pour Maëlys. Et qu'il soit aux oubliettes, et que Maëlys soit à jamais dans le coeur des Français". Peu de temps après, l'avocat de Nordahl Lelandais a annoncé que son client ne ferait pas appel, comme cela avait été le cas après sa condamnation pour la mort d'Arthur Noyer.

Dans la foulée, Joachim de Araujo, le père de Maëlys, s'est lui aussi dit relativement soulagé du verdict. Il a toutefois regretté: "On saura pas de quoi est vraiment décédée Maëlys, on ne saura jamais... J'espère qu'il va penser profondément à ce qu'il nous a fait endurer, qu'il reste en prison le plus longtemps possible".

"Que dire de plus après tout ce qui a été dit?", a également déclaré le père de l'enfant. "Aujourd'hui on peut dire qu'il ne fera plus de mal à personne, ça nous soulage de savoir ça. Le viol n'a pas pu être retenu, mais on sait à qui on avait affaire."

Jeanne Bulant Journaliste BFMTV