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Police-Justice

La lutte contre la fraude au baccalauréat va être renforcée

Des lycéens planchent sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat à Nantes. La lutte contre la fraude va être renforcée l'année prochaine par une meilleure sécurisation des locaux, des sanctions plus rapides et plus lourdes, une réforme des épreuves et u

Des lycéens planchent sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat à Nantes. La lutte contre la fraude va être renforcée l'année prochaine par une meilleure sécurisation des locaux, des sanctions plus rapides et plus lourdes, une réforme des épreuves et u - -

PARIS (Reuters) - La France renforcera en 2012 son dispositif de lutte contre la fraude au baccalauréat par une meilleure sécurisation des locaux,...

PARIS (Reuters) - La France renforcera en 2012 son dispositif de lutte contre la fraude au baccalauréat par une meilleure sécurisation des locaux, des sanctions plus rapides et plus lourdes, une veille sur internet et une réforme du contenu des épreuves, annonce le ministre de l'Education.

Le débat a été relancé en juillet par la fuite sur internet d'un exercice du baccalauréat scientifique qui a perturbé l'examen, obligeant le ministère à en neutraliser la notation et mettant à nouveau en question cet examen, pierre angulaire du système scolaire français.

"La fraude est un fléau, je souhaite une tolérance zéro pour les tricheurs. La sécurisation du baccalauréat est aujourd'hui, je le reconnais, insuffisante. Désormais, je m'y engage, ce sera une priorité absolue", dit le ministre de l'Education Luc Chatel dans un entretien au Journal du dimanche.

Le ministre n'exclut pas de faire progresser encore le poids du contrôle continu dans l'examen. "Mais il est hors de question de supprimer le bac. C'est une épreuve quasi initiatique qui vient couronner plus de dix ans d'études, et c'est le premier grade de l'enseignement supérieur. Les Français y sont très attachés", précise-t-il.

En s'appuyant sur un rapport d'inspection qui lui a été remis, il annonce un diagnostic local de sécurité dans chaque rectorat, la rédaction d'une carte de déontologie et, surtout, une réforme du régime de mise en oeuvre des sanctions.

Elles ne seront plus prises au mois d'octobre par les présidents d'université, mais par les recteurs dès la fin du baccalauréat, début juillet, dit le ministre.

Il promet de mettre en place un système de veille sur internet pour détecter les rumeurs de fuite et de réformer les contenus des exercices technologiques pour ne pas favoriser ceux qui peuvent programmer des formules dans leurs calculatrices.

Thierry Lévêque, édité par Jean-Philippe Lefief