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Police-Justice

La justice espagnole refuse de transféré un détenu de l'ETA en France

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Le juge estime que "rien ne démontre" que le détenu a quitté l'ETA. Ce Français doit purger une peine de prison jusqu'en 2030.

La justice espagnole a refusé vendredi le transfert d'un détenu de l'ETA en France. Selon un arrêt obtenu lundi par l'AFP, l'organisation séparatiste basque y dispose encore d'arsenaux et de membres actifs. 

Un détenu accusé d'assassinat

La requête avait été présentée par Henri Parot, incarcéré pour assassinats et appartenance à une association de malfaiteurs terroriste, et qui avançait qu'il pourrait ainsi être bien plus près de deux de ses filles, vivant au Pays basque français. La loi européenne permet en effet à un détenu d'exécuter sa peine dans son pays d'origine et Henri Parot a la nationalité française. Mais pour le juge "rien ne démontre qu'il a quitté l'organisation terroriste" .

Henri Parot doit en principe purger une peine de prison jusqu'en 2030, pour avoir dirigé un commando itinérant de l'ETA, accusé d'avoir commis des attentats mortels dans les années 1970 et 1990 et de l'assassinat du général Víctor Lago à Madrid en 1982.

L'ETA a renoncé à la violence en octobre 2011, mais refuse de se dissoudre, réclamant une négociation sur le sort de ses prisonniers.

la rédaction avec AFP