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Police-Justice

La famille du petit Enis attaque l'Etat pour faute

L'avocat du père d'Enis, un enfant de cinq ans séquestré et violé par le pédophile récidiviste Francis Evrard, va attaquer en justice l'Etat, responsable selon lui de fautes qui ont permis le crime. Me Emmanuel Riglaire a pris cette décision après que Fra

L'avocat du père d'Enis, un enfant de cinq ans séquestré et violé par le pédophile récidiviste Francis Evrard, va attaquer en justice l'Etat, responsable selon lui de fautes qui ont permis le crime. Me Emmanuel Riglaire a pris cette décision après que Fra - -

LILLE (Reuters) - L'avocat du père d'Enis, un enfant de cinq ans séquestré et violé par le pédophile récidiviste Francis Evrard, va attaquer en...

LILLE (Reuters) - L'avocat du père d'Enis, un enfant de cinq ans séquestré et violé par le pédophile récidiviste Francis Evrard, va attaquer en justice l'Etat, responsable selon lui de fautes qui ont permis le crime.

Francis Evrard ayant décidé de renoncer à faire appel, sa condamnation à 30 ans de prison, prononcée en octobre 2009 par la cour d'assises du Nord, est désormais définitive.

Dans la foulée de ce désistement, l'avocat du père d'Enis, Me Emmanuel Riglaire a pris la décision d'attaquer l'Etat en justice en raison de "fautes" qui ont précipité le drame.

"Maintenant que tout cela est terminé, et c'est un soulagement, il faut s'attaquer à la responsabilité de l'Etat dans ce dossier", a expliqué jeudi l'avocat à Reuters.

"Nous pensons que des fautes graves ont été commises par les services qui devaient gérer la sortie de prison de Francis Evrard, nous voulons des explications et des réparations", a-t-il ajouté en souhaitant que la justice "tire les conséquences" des "dysfonctionnements" dans cette affaire".

Lors du procès en 2009, il était apparu que Francis Evrard était sorti de prison sans aucun accompagnement et qu'un médecin lui avait même prescrit un stimulant sexuel.

Francis Evrard avait enlevé le petit Enis le 15 août 2007 et l'enfant avait été retrouvé dans un garage, quelques heures après son enlèvement, grâce au dispositif alerte enlèvement.

Pierre Savary, édité par Yves Clarisse