Koh-Lanta: deux candidats défendent la production

Deux candidats de Koh-Lanta qui étaient présents lors du premier malaise de Gérald Babin racontent leurs souvenirs de la tragique scène.

Que s'est-il passé sur l'île de Koh Rong, au large du Cambodge, le 22 mars dernier? Longtemps silencieux, certains candidats qui participaient au dernier épisode de Koh-Lanta commencent à livrer leur version de l'histoire.

Ce mardi, deux d'entre eux se sont exprimés, l'un dans les colonnes du Parisien, l'autre sur les ondes de RTL. Tous deux affirment que Gérald Babin, victime d'une crise cardiaque, a commencé l'épreuve du tir à la corde, comme les autres. "Gérald tirait au départ, ensuite, au bout d'un moment, il a eu un petit moment de faiblesse. Il tirait moins fort. (...) Il est tombé à terre, il était conscient. Nous, on l'encourageait pour qu'il se relève. Malheureusement, il ne s'est pas relevé du tout, donc tout de suite après, on s'est mis autour de lui pour lui faire de l'ombre", raconte Guillaume.

"Si vous appelez le 15, il arrivera moins vite que Thierry Costa"

A ce moment-là, personne n'a conscience de la gravité de l'état de Gérald. "Peut-être qu’il faisait un malaise, mais imaginer qu’un gars de 25 ans bâti comme lui faisait un malaise cardiaque sur un tir à la corde… Le jeu s’est terminé et tous les Jaunes se sont retrouvés autour de lui. Il était conscient", confie de son côté Franck.

Le médecin finit par arriver. Trop longtemps après? "Pour quelqu’un qui stresse et qui n’y connaît rien, oui, il y a eu délai d’intervention. Mais cela reste relatif. Des gens ont réclamé: "Vite, le doc, vite, le doc…" Mais si vous appelez le 15 maintenant, il arrivera moins vite que n’est arrivé Thierry Costa (le médecin qui s'est donné la mort dimanche, ndlr)", estime Franck.

La suite, les deux candidats ne la connaissent pas. "Nous sommes repartis en bateau", raconte Franck. Gérald aurait d'abord été évacué par bateau, puis après son premier malaise cardiaque (il en a fait trois, ndlr), par hélicoptère. L'enquête judiciaire en cours devrait permettre de faire la lumière sur ces circonstances. Les policiers ont entamé mardi le visionnage des images du tournage, et devaient également démarrer les auditions des témoins.

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