Kerviel refuse la main tendue de la Société générale

Maître Olivier Metzner, a fait savoir, ce mercredi, le refus de son client, Jérôme Kerviel, de négocier avec la Société Générale le montant des dommages et intérêts qu’il a été condamné à verser à sa banque.

Selon l’avocat, le fait que la Générale ne charge pas Kerviel, relève d’une « réaction de communication ».

Une opération de communication de la part de la Générale

« J'ai du mal à comprendre la cohérence de la Société Générale », a déclaré Maître Metzner à l'AFP, ajoutant : « Je pense que c'est une réaction de communication par rapport à tout ce qu'a indiqué la presse aujourd'hui sur le caractère totalement indécent de ce jugement sur le plan civil ». « Pourquoi ont-ils réclamé 4,9 milliards si c'est pour obtenir moins aujourd'hui ? », s’est interrogé Me Metzner, jugeant « curieux qu'ils en parlent à la presse et pas à l'intéressé ».

« Pas question de négocier »

Et de poursuivre : « Il n'est pas question de négocier… Ce qui nous intéresse de la part de la Société Générale, c'est qu'ils reconnaissent que Kerviel a travaillé pour leur compte et uniquement pour leur compte ». « Aujourd'hui, nous considérons que nous ne devons aucun argent à la Société Générale », a-t-il conclu.

bourdinandco