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Police-Justice

Jusqu'à sept ans de prison requis dans l'affaire du cercle Wagram

Le parquet a requis mercredi des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à sept ans de prison ferme à l'encontre des protagonistes de l'affaire du cercle Wagram, dans le cadre de laquelle dix membres et alliés présumés d'un clan de truands corses s

Le parquet a requis mercredi des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à sept ans de prison ferme à l'encontre des protagonistes de l'affaire du cercle Wagram, dans le cadre de laquelle dix membres et alliés présumés d'un clan de truands corses s - -

PARIS (Reuters) - Le parquet a requis mercredi des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à sept ans de prison ferme à l'encontre des...

PARIS (Reuters) - Le parquet a requis mercredi des peines allant de 18 mois de prison avec sursis à sept ans de prison ferme à l'encontre des protagonistes de l'affaire du cercle Wagram.

Dix membres et alliés présumés d'un clan de truands corses sont jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour la prise de contrôle par la force de l'établissement, au détriment d'une autre bande.

Le Wagram, proche des Champs-Elysées, était une véritable institution de la nuit de Paris avec plus de 1.000 m2 sur trois niveaux et 167 employés, prospérant sur la mode du poker.

Dans leur réquisitoire, Laetitia Dhervilly et Vanessa Bronstein ont demandé au tribunal de tenir compte "des antécédents des prévenus, de leur situation personnelle, des méthodes employées et de la gravité des faits".

Les deux procureurs ont qualifié cet acte collectif de reprise en main du 19 janvier 2011 du cercle de jeux de "violent, rapide, efficace".

Sur les dix personnes en cause, trois sont en fuite et quatre détenues.

Le parquet a requis contre le "chef" présumé en fuite, Jean-Luc Germani, la peine maximale prévue par la loi, soit 7 ans d'emprisonnement et 100.000 euros d'amende.

Il a également réclamé cinq ans de prison, le maintien en détention et 50.000 euros d'amende à l'encontre de Philippe Terrazzoni, l'ancien responsable du club accusé d'avoir "adopté les mêmes méthodes que les voyous".

Le parquet a estimé que les enjeux étaient conséquents, formés par des recettes "importantes et en espèces". En 2010, le cercle Wagram, aujourd'hui en liquidation, faisait un chiffre d'affaires en constante progression de près de 8 millions d'euros.

L'opération coup de poing du 19 janvier 2011 visait à reprendre le contrôle de cette manne en chassant les proches de Jean-Angelo Guazzelli, membre supposé de la "Brise de mer", qui avait installé en 2009 une autre équipe à la tête du Wagram.

Roger Nicoli, édité par Gérard Bon