Jura: 17 collégiens victimes de malaise, dont 2 en urgence absolue

Des collégiennes, en classe de troisième, ont vraisemblablement été victimes d'une intoxication lors d'un cross dans la commune de Morbier.

Seize collégiennes en classe de troisième ont été victimes de malaises et d’étourdissements après avoir participé à une activité sportive sur le stade de Morbier (Jura), annonce une source proche du dossier à BFMTV. Deux ont été hospitalisées en état d'urgence absolue. 

"Quatorze élèves se trouvent en urgence relative" et "deux en urgence absolue", a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal. 

Le pronostic vital d'une jeune fille de 14 ans, que les secours avaient d'abord considérée comme "engagé" ne l'était plus en début de soirée, a indiqué la préfecture. 

Douleurs, convulsions, malaises

"Vers 15h30, à l'issue de l'épreuve sportive, plusieurs élèves âgés de 13 et 14 ans ont été pris de douleurs, de convulsions et de malaises après être passé au stand de ravitaillement", a détaillé à l'Agence France Presse le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal, précisant que "le plan Orsec [ndlr: le plan d'urgence] été activé". 

Deux jeunes filles dans un état grave ont été transportées par hélicoptère à l'hôpital de Besançon. L'une d'elles, d'abord placée en état d'urgence d'absolue, est maintenant hors de danger, selon l'ARS. Les autorités soupçonnent une intoxication alimentaire via les denrées consommées au poste de ravitaillement selon premiers éléments.

"Nous cherchons à déterminer la cause (de l'intoxication). Il semble que l'on peut exclure l'eau, les premières analyses effectuées par l'Agence régionale de santé (ARS) semblant exclure cette cause", a indiqué de son côté le directeur de cabinet du préfet, Jean-François Bauvois.

80 participants

Dans un tweet, la préfecture du Jura a précisé que les collégiens ont été victimes d'"une intoxication" après une épreuve de cross à laquelle participaient quelque 80 élèves. 

Le parquet a ouvert une enquête pour "blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité" et la brigade de recherches de Saint-Claude et la section de recherches de Besançon ont été saisies. Les autres élèves ont pu regagner leur domicile avec des consignes de vigilance données à leurs familles, a précisé Jean-François Bauvois.

Mélanie Vecchio, E.P avec AFP