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Police-Justice

Jean-Noël Guérini demande le dépaysement de l'affaire

Jean-Noël Guérini à la sortie du tribunal de Marseille, mercredi. Le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône a demandé le dépaysement de l'affaire de malversations présumées dans laquelle il est mis en examen, déplorant des fuites dan

Jean-Noël Guérini à la sortie du tribunal de Marseille, mercredi. Le président socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône a demandé le dépaysement de l'affaire de malversations présumées dans laquelle il est mis en examen, déplorant des fuites dan - -

MARSEILLE (Reuters) - Le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a demandé mercredi le dépaysement du...

MARSEILLE (Reuters) - Le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a demandé mercredi le dépaysement du dossier de malversations présumées sur des marchés publics dans lequel il a été mis en examen en septembre dernier.

Le sénateur a refusé d'être de nouveau entendu par le juge marseillais Charles Duchaine en raison d'une "violation réitérée du secret de l'instruction", a-t-on appris auprès de ses avocats.

Une "requête en dépaysement du dossier" doit rapidement être déposée, indique-t-on de même source.

Jean-Noël Guérini devait notamment être confronté mercredi dans le bureau du juge à son ancien directeur de cabinet au sujet de la destruction d'ordinateurs à la veille d'une perquisition des gendarmes au conseil général en novembre 2009.

Mais il a considéré comme une "violation du secret de l'instruction" les fuites parues dans la presse sur la date et les raisons de l'audition

L'élu PS a été mis en examen le 8 septembre dernier pour "association de malfaiteurs, prise illégale d'intérêt, trafic d'influence" dans une affaire de malversations présumées sur des marchés publics.

Ses défenseurs avaient déjà demandé à l'époque, sans l'obtenir, le dépaysement du dossier dans une autre région que Marseille en fustigeant le chef d'association de malfaiteurs, qu'ils jugent quasiment sans précédent dans le cas d'un homme politique.

Son frère cadet Alexandre a pour sa part été mis en examen en décembre 2010 pour "abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, recel et blanchiment, trafic d'influence, corruption active et détention de munitions". Incarcéré pendant plusieurs mois, il a été libéré le 17 mai.

Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse