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Police-Justice

Jean-Michel Bissonnet condamné à 20 ans de réclusion en appel

L'industriel Jean-Michel Bissonnet, jugé pour avoir fait tuer sa femme Bernadette par leur jardinier en mars 2008, a été condamné jeudi en appel à 20 ans de prison par la cour d'assises de Carcassonne (Aude). En première instance, en février 2011, Jean-Mi

L'industriel Jean-Michel Bissonnet, jugé pour avoir fait tuer sa femme Bernadette par leur jardinier en mars 2008, a été condamné jeudi en appel à 20 ans de prison par la cour d'assises de Carcassonne (Aude). En première instance, en février 2011, Jean-Mi - -

TOULOUSE (Reuters) - L'industriel Jean-Michel Bissonnet, jugé pour avoir fait tuer sa femme Bernadette par leur jardinier en mars 2008, a été...

TOULOUSE (Reuters) - L'industriel Jean-Michel Bissonnet, jugé pour avoir fait tuer sa femme Bernadette par leur jardinier en mars 2008, a été condamné jeudi en appel à 20 ans de prison par la cour d'assises de Carcassonne (Aude).

En première instance, en février 2011, Jean-Michel Bissonnet avait été condamné à 30 années de réclusion par la cour d'assises de Montpellier.

A l'issue de trois semaines de débats en appel à Carcassonne, la cour présidée par Daniel Duchemin a confirmé les peines prononcées en première instance à l'encontre de deux autres accusés.

Pour avoir exécuté ce crime, l'ancien jardinier du couple Bissonnet, Meziane Belkacem, 52 ans, a de nouveau été condamné à 20 ans de réclusion.

Pour avoir participé à son élaboration et pour avoir caché l'arme du crime, le vicomte Amaury d'Harcourt, 86 ans, a vu sa peine de 8 ans de prison confirmée.

Pour des mobiles qui n'ont pu être établis avec précision au cours des deux procès, Jean-Michel Bissonnet, riche industriel spécialisé dans l'immobilier de bureau, a été convaincu d'avoir commandité le meurtre de son épouse, ce qu'il a toujours nié.

En revanche, Méziane Belkacem a avoué lors des débats être l'auteur direct de ce crime commis en échange de 30.000 euros promis par l'industriel.

Le vicomte Amaury d'Harcourt, ancien responsable des chasses officielles de l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, a reconnu s'être chargé de faire disparaître l'arme du crime.

Les débats ont aussi permis d'établir que le vicomte d'Harcourt avait donné à Méziane Belkacem des conseils sur le "maniement et l'usage efficace" d'un fusil de chasse.

Dans ses réquisitions, l'avocate générale Manon Brignol avait demandé la "reconduction du verdict de première instance", l'estimant "juste, équilibré et équitable".

L'un des trois défenseurs de Jean-Michel Bissonnet, Jean-Yves Liénard, avait plaidé jeudi matin l'acquittement pour son client, estimant que "le doute doit bénéficier à l'accusé".

Nicolas Fichot, édité par Gérard Bon