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Police-Justice

Jean-Marc Morandini condamné pour harcèlement sexuel à six mois de prison avec sursis et obligation de soins psychologiques

Jugé en juin, l'animateur de CNews a été condamné ce mardi à six mois de prison assortis de deux ans de sursis probatoire pour "harcèlement sexuel" dans l'affaire dite de la web-série Les Faucons.

L'animateur de CNews ne s'est pas déplacé pour entendre le verdict. Ce mardi, Jean-Marc Morandini a été reconnu coupable de "harcèlement sexuel" dans l'affaire dite de la web-série Les Faucons par le tribunal judiciaire de Paris. L'homme de 57 ans a été à condamné à six mois de prison assortis d'un sursis probatoire de deux ans avec obligation de soins psychologiques, d'indemniser la victime et une amende de 10.000 euros.

En d'autres termes, Jean-Marc Morandini sera soumis à des obligations durant deux ans, notamment de soins. En cas de manquement à l'une de ses obligations, il pourra être incarcéré pour une durée de six mois.

La société qui a produit la web-série, "Ne Zappez pas production", dont Jean-Marc Morandini est le gérant légal, a également été reconnue coupable de "travail dissimulé" et a été condamné à 10.000 euros d'amende.

"Ce n'est pas n'importe qui"

Pendant deux jours, l'homme de 57 ans avait dû s'expliquer sur des castings douteux organisés en 2015 pour cette websérie, financée par sa société de production. Jean-Marc Morandini était accusé d'avoir fait pression sur un jeune comédien lors d'un casting pour d'obtenir une relation sexuelle avec lui.

Pour ça, l'animateur avait créé un personnage fictif, Catherine Leclerc, derrière qui il se dissimulait lors des échanges de mails afin d'inciter le jeune comédien à se dévêtir, à se masturber et à coucher avec Jean-Marc Morandini, au motif que ce "n'est pas n'importe qui".

Lors du procès, qui s'est tenu mi-juin, le parquet avait requis une peine de six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins et une amende de 10.000 euros à son encontre. Les avocates de l'animateur, eux, avaient demandé sa relaxe. Pour ces faits, Jean-Marc Morandini encourait une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Manon Aublanc