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Police-Justice

Ivry-sur-Seine : un refus d'entrée dans une boite de nuit se termine en meurtre

Peu avant la fermeture du Palacio, une boîte de nuit d’Ivry-sur-Seine, un vigile a été tué par balles ce dimanche matin.

Peu avant la fermeture du Palacio, une boîte de nuit d’Ivry-sur-Seine, un vigile a été tué par balles ce dimanche matin. - -

Un vigile d'une discothèque d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été tué par balles tôt ce dimanche matin, par un homme qui venait de se voir refuser l'entrée avec deux autres individus. Les 3 hommes sont toujours recherchés. Choqué, un collègue de la victime raconte.

Vers 4h du matin ce dimanche, peu avant la fermeture du Palacio, une boîte de nuit d’Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, un vigile a été abattu par un homme qui venait de se voir refuser l'entrée de l’établissement avec deux autres personnes. Depuis leur voiture – une Peugeot 306 gris clair –, l’un d’eux, le passager arrière, a tiré avec une arme de gros calibre en direction du groupe de vigiles, touchant à deux reprises un employé, âgé de 35 ans et père d'un enfant, alors qu'il tentait de se protéger.

Les trois hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont pris la fuite et sont depuis activement recherchés. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de police judiciaire parisienne.

« Quand je l’ai vu par terre… »

Thierry, vigile au Palacio, travaillait la nuit du drame. Encore sous le choc, il raconte : « Vers 4h on a entendu deux coups de feu. Les gens ont cru que c’était des pétards. J’ouvre la porte, je le vois allongé par terre, en train de se faire réanimer ; ça m’a fait un choc. Il était gentil, un mec sympa. Quand des clients ont su que c’était lui, ils se sont mis à pleurer. J’ai une pensée pour sa famille et je souhaite qu’on trouve ces gars-là ».

« On aurait pu se manger une balle aussi »

Inès aussi est abasourdie. Elle a 20 ans et est une habituée du Palacio. Elle est venue déposer une rose blanche en mémoire du vigile, « pour qu’il repose en paix. On le respectait et on aurait jamais imaginé un tel drame, surtout ici. Même dans la boîte, on n’a jamais eu d’agression, on n’a jamais vu quoi que ce soit. On aurait pu se manger une balle aussi, donc c’est choquant ».

La Rédaction, avec Fabien Magnenou