BFMTV
Police-Justice

Isère: trois mineurs arrêtés pour des agressions ultra-violentes d'étudiants

Les agresseurs repéraient leurs victimes dans le tramway grenoblois. (photo d'illustration)

Les agresseurs repéraient leurs victimes dans le tramway grenoblois. (photo d'illustration) - Jean-Pierre Clatot - AFP

Trois mineurs ont été arrêtés mardi en région grenobloise dans le cadre d'une enquête sur des agressions violentes d'étudiants, commises en mars et en mai près d'un campus de la préfecture de l'Isère.

Deux séries d'agressions d'une rare violence, en mars et en mai. Trois mineurs ont été interpellés mardi dans l'Isère, dans le cadre d'une enquête sur plusieurs séries d'agressions violentes d'étudiants, commises à Saint-Martin-d'Hères, près de Grenoble, dans l'Isère, rapporte le site du Dauphiné

Déferlement de violence

Les 25, 28 et 29 mars, ainsi que les 21, 22 et 26 mai derniers, six étudiants qui rentraient en soirée sur le campus universitaire pour regagner leur résidence, ont tour à tour été pris à partie par un groupe d'adolescents. L'enquête a démontré que les jeunes agresseurs avaient repéré leurs futures victimes dans le tramway, avant de les aborder dans un lieu isolé en leur demandant l'heure, puis de leur porter des coups, dans le but de leur voler portefeuilles et téléphones.

Chaque étudiant avait été victime du même type d'agression: des coups au visage, puis d'autre coups reçus à terre dans un déferlement de violence. Deux des étudiants ont perdu connaissance lors de l'agression, et ont dû êtres soignés pour un traumatisme crânien. Une autre victime a été opérée d'une fracture du plancher orbital, et une autre encore d'une fracture du nez, détaille le Dauphiné

Deux suspects de 14 ans

Les enquêteurs sont parvenus à remonter la trace des suspects en étudiant les enregistrements de vidéosurveillance du tramway. Ils ont ainsi réussi à établir une liste de quatre suspects principaux. 

Trois suspects, dont deux âgés de 14 ans, et un autre de 17 ans, ont ainsi pu être interpellés mardi dans la région grenobloise. Placés en garde à vue, ils ont reconnu avoir pris part aux agressions. Ils ont été présentés dans la journée de mercredi à un magistrat instructeur.

A.S.