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Police-Justice

Ils appâtaient leurs victimes sur un site de rencontre: procès ce vendredi à Evry

Quatre jeunes âgés de 20 à 22 ans sont jugés ce vendredi devant le tribunal administratif d'Evry. Ils attiraient leurs victimes par le biais de fausses annonces sur internet, avant de les détrousser. (Photo d'illustration)

Quatre jeunes âgés de 20 à 22 ans sont jugés ce vendredi devant le tribunal administratif d'Evry. Ils attiraient leurs victimes par le biais de fausses annonces sur internet, avant de les détrousser. (Photo d'illustration) - Capture d'écran - Vivastreet.fr

Quatre jeunes âgés de 20 à 22 ans sont jugés ce vendredi devant le tribunal administratif d'Evry. Ils attiraient leurs victimes par le biais de fausses annonces sur internet, avant de les détrousser.

Ils attiraient leurs victimes grâce à de fausses annonces internet à caractère sexuel, puis les détroussaient au premier rendez-vous: quatre jeunes hommes sont jugés ce vendredi devant le tribunal correctionnel d'Evry, soupçonnés de vol, extorsion et séquestration.

Âgés de 20 à 22 ans, les quatre suspects auraient fait au moins cinq victimes entre mars et avril 2014. Ces dernières répondaient à des petites annonces coquines type "black cherche homme pour rencontre sans prise de tête", "jeune black cherche homme ou trans" ou "jeune couple cherche homme de 40 à 60 ans pour première expérience à trois", postées sur le site vivastreet.fr.

Taser, couteau et arme de poing

Une fois le rendez-vous fixé, toujours au même endroit à Paray-Vieille-Poste dans l'Essonne, l'appât et ses complices menaçaient leur victime avec un taser, un couteau ou une arme de poing. Deux victimes se sont fait voler leur voiture et une troisième, séquestrée plusieurs heures dans un véhicule, aurait été contrainte de faire des retraits avec sa carte bleue un peu partout en Ile-de-France.

"Ils choisissaient un public avec lequel il y avait très peu de chance qu'une plainte soit déposée, des gens qui n'allaient pas raconter tout ça aux policiers", selon une source policière. Arrêtés entre avril et mai 2014, les suspects avaient reconnu les faits en garde à vue.

la rédaction avec AFP