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Police-Justice

Il menace un enfant d'un couteau dans une cour de récré

L'école primaire publique Jacques-Prévert de Plaisance-du-Touch

L'école primaire publique Jacques-Prévert de Plaisance-du-Touch - -

L'individu, très agité et paraissant souffrir de troubles psychologiques, a été interpellé après une course poursuite.

Un homme d'une vingtaine d'années a menacé un enfant d'un couteau dans une cour d'école de l'agglomération toulousaine vendredi après-midi avant d'être interpellé par les gendarmes, a-t-on appris auprès de ces derniers.

25 hommes dépêchés sur place

Les gendarmes ont été alertés à 15h10 par un instituteur qu'un individu était entré dans la cour de récréation de l'école élémentaire publique Jacques-Prévert de Plaisance-du-Touch, qu'il s'était saisi d'un enfant de neuf ans et qu'il le menaçait d'un couteau, ont rapporté les gendarmes.

Ces derniers ont immédiatement dépêché 25 hommes sur place tout en gardant l'instituteur en ligne. Entre-temps, l'homme, qui semble n'avoir aucun lien avec l'enfant et dont on ignore les motivations, avait relâché le garçonnet. L'individu, très agité et paraissant souffrir de troubles psychologiques, a été interpellé après une course poursuite.

L'affaire a duré huit minutes

"Il n'y a au stade actuel aucune explication qu'on puisse donner" aux agissements de l'individu qui va devoir être examiné par un médecin, a dit le procureur de Toulouse Michel Valet.

L'affaire n'a duré que huit minutes. Mais elle a mobilisé d'importants moyens, y compris des Pelotons de surveillance et d'intervention (PSIG), unités opérationnelles 24 heures sur 24. Les moyens aériens de la gendarmerie ont même été mis en alerte immédiatement.

L'individu a été placé en garde à vue. Les gendarmes tâchaient vendredi soir d'établir formellement son identité et de percer ses motivations.

Peillon dénonce un "grave incident"

Dans la soirée, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a dénoncé un "grave incident" et a tenu à "exprimer sa plus vive émotion et à apporter son soutien à l’écolier et à ses parents, à ses camarades, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe pédagogique".

"Une cellule psychologique est mise en place pour prendre en charge l’enfant qui n’a pas été blessé, les écoliers qui ont assisté à la scène et l’équipe enseignante", poursuit le communiqué.