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Police-Justice

Hommage des policiers à leur collègue tué à Vitrolles

Plusieurs centaines de policiers ont rendu lundi un dernier hommage à leur collègue décédé jeudi après avoir été grièvement blessé par balles, fin novembre, lors d'une fusillade avec des malfaiteurs à Vitrolles (Bouches-du-Rhône). /Phot prise le 12 décemb

Plusieurs centaines de policiers ont rendu lundi un dernier hommage à leur collègue décédé jeudi après avoir été grièvement blessé par balles, fin novembre, lors d'une fusillade avec des malfaiteurs à Vitrolles (Bouches-du-Rhône). /Phot prise le 12 décemb - -

PARIS (Reuters) - Plusieurs centaines de policiers ont rendu lundi un dernier hommage à leur collègue décédé jeudi après avoir été grièvement blessé...

PARIS (Reuters) - Plusieurs centaines de policiers ont rendu lundi un dernier hommage à leur collègue décédé jeudi après avoir été grièvement blessé par balles, fin novembre, lors d'une fusillade avec des malfaiteurs à Vitrolles (Bouches-du-Rhône).

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a participé aux obsèques officielles du policier décédé qui se sont tenues dans la cour intérieure de l'hôtel de police de Marseille.

Tous les corps de police étaient représentés, en uniforme ou en civil. Plusieurs dizaines de fonctionnaires de police, qui n'ont pu pénétrer dans la cour trop étroite, se sont également massés sur les trottoirs extérieurs.

Aux sons de la Musique de la police nationale, le cercueil a été porté par six hommes de la brigade anticriminalité (BAC) d'Aix-en-Provence à laquelle était rattachée la victime.

"Le meurtre d'un policier n'est pas un meurtre comme un autre. Tuer un policier, ce n'est pas seulement tuer un homme, c'est frapper la nation", a affirmé Claude Guéant.

Eric Lales, 37 ans, a été touché à la tête et l'abdomen par une rafale de kalachnikov le 28 novembre lors d'une fusillade qui a suscité une vive émotion parmi les policiers, choqués par l'utilisation d'armes de guerre pour un simple vol de produits surgelés.

La victime participait à une course poursuite pour tenter d'intercepter quatre malfaiteurs soupçonnés de piller des entrepôts de la région marseillaise. L'un a été tué, les autres sont en fuite.

"Les malfaiteurs ont ouvert le feu à l'arme de guerre, ils ont ouvert le feu à hauteur d'homme, ils ont ouvert le feu pour tuer", a affirmé le ministre. "Ces criminels sont encore en fuite, nous n'aurons pas de répit tant qu'ils ne seront pas emprisonnés", a-t-il ajouté.

Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse