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Police-Justice

Guadeloupe: 366 kg de cocaïne saisis sur le parking d'une plage

Police (illustration)

Police (illustration) - AFP

Les plages de Guadeloupe sont régulièrement le théâtre d'arrivages de bateaux, de nuit, en provenance d'îles voisines, transportant des clandestins, de la drogue ou des armes.

Un total de 366 kg de cocaïne a été saisi dans la nuit de vendredi à samedi sur le parking d'une plage du Gosier, en Guadeloupe, et six hommes ont été interpellés et placés en garde à vue, a annoncé ce lundi le parquet de Pointe-à-Pitre.

Les suspects ont été contrôlés sur la plage du Petit Havre, un site très fréquenté des touristes et des résidents de l'île, alors qu'ils étaient "en train de charger des sacs, type ballots, dans les coffres de deux véhicules", a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo.

"L'analyse du contenu des ballots confirmait qu'il s'agissait de cocaïne pour un poids total de 366 kilos", a-t-elle précisé.

"C'est exceptionnel"

Les suspects sont "très certainement arrivés par la mer", et ils transportaient "une quinzaine de ballots", a précisé une source proche du dossier à l'Agence France presse.

Ces personnes, dont "l'attitude était suspecte", ont été interpellées vers 21h00 locales, a expliqué cette même source. Il s'agit d'"hommes plutôt jeunes, dont trois sont originaires de la Guadeloupe, et trois originaires soit de la Caraïbe, soit d'Amérique du Sud", a-t-on ajouté.

"Même si on sait que c'est un moyen connu des trafiquants pour faire venir de la drogue en Guadeloupe, des individus qui arrivent de la plage avec autant de cocaïne, c'est exceptionnel", a relevé Christophe Gavat, directeur territorial de la police nationale de Guadeloupe (DTPN), interrogé par l'AFP.

Des contrôles vont se poursuivre, a-t-il ajouté. Les gardes à vue, qui peuvent durer jusqu'à 96 heures dans ce type d'affaires, "ont été prolongées et sont toujours en cours", selon Mme Calbo.

L'enquête judiciaire a été confiée à l'Ofast, l'office anti-stupéfiants, sous l'autorité du parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Fort-de-France, précise le communiqué de la procureure.

A.G avec AFP