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Police-Justice

"Garé comme une merde": les cyclistes dénoncent les véhicules garés sur leurs voies

Un cycliste circulant à Paris.

Un cycliste circulant à Paris. - Philipp Guelland - AFP

A coups de photos accompagnées du hashtag "GCUM" (pour Garé comme une merde), la révolte des cyclistes contre les véhicules stationnés sur les voies réservées aux vélos, s'organise sur les réseaux sociaux.

Le quotidien d'un cycliste en centre-ville relève parfois du parcours du combattant. Le plus souvent il doit partager sa file de circulation avec les bus quand ce n'est pas un poids-lourd qui s'est déporté ni vu ni connu sur sa (plate) bande. Ainsi, lorsqu'un véhicule s'y gare, même si l'infraction est passible d'une amende de 135 euros depuis le 1er juillet, c'est simple, le cycliste voit rouge. 

#GCUM

Exaspérés par ces incivilités devenues habituelles, les pédaleurs n'hésitent plus à dénoncer les malotrus sur les réseaux sociaux à coups de photos prises en "flag'" suivies du hashtag #GCUM, acronyme de "Garé comme une merde". 

Un sticker pour "soulager la souffrance psychologique" 

À l'origine du mouvement de contestation, le collectif "Revendicart", qui crée il y a quatre ans le site web "Garé comme une merde". Bien que son cofondateur, Tanguy de Jans, interrogé par Libération, reconnaisse que "pas mal de cyclistes l’utilisent", l'espace était avant tout dédié aux "milliers d'automobilistes frustrés. Ces résignés du volant obligés de monter au 10ème étage du parking parce que certains ont besoin de trois places pour être à l'aise" mais aussi pour dénoncer "les voitures garées sur des places réservées aux personnes handicapées". 

Alors afin de "soulager [leur] souffrance psychologique vécue au quotidien", un seul remède, selon le collectif, le sticker "Garé comme une merde" à coller sur le véhicule en infraction. 

M.G.